img{ border0px none; } #b-navbar{ height0px; visibility:hidden; } Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings: mars 2007

Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings

Je m'appelle François Marie Reyes dit "Canut" et je suis le fils de José Reyes, chanteur et accompagnateur de Manitas de Plata Baliardo. José Reyes est le père des fils Reyes, membres du groupe Gipsy Kings. Vous ne connaissez pas la véritable histoire de Canut : gitan, chanteur, poète, fils du vent de Camargue. Catherine va se faire son interprète et vous conter l'histoire de sa vie. ©Canut Reyes – CJ 2007 All rights reserved

samedi, mars 31, 2007

L'association "LE MONDE DE JOSE REYES"

Hier soir, Canut est allé soutenir l'association AMARO DROM dans son action en faveur de la reconnaissance du génocide des gitans pendant la seconde guerre mondiale. A cette occasion, Mr Dutoit, député, Mr Koukas délégué à la mairie d'Arles, d'autres personnalités et surtout la communauté gitane ont fêté la propositioin de loi relative à ce sujet. Bravo Véronique et Joël pour le courage de vos idées et votre travail en faveur de votre communauté qui est française aussi.

La parole a été offerte à Canut pour ajouter un commentaire. C'est vrai qu'il a élargi le débat en appellant à toutes les femmes et les hommes au monde de cesser de faire des guerres alors que tout pourrait être si beau sur cette terre avec de l'amour et de la générosité ; ça c'est Canut. Que chacun soit heureux et partage le bonheur de vivre ensemble.

Je profite de cette occasion pour annoncer la naissance de l'association "LE MONDE DE JOSE REYES", gitan d'Arles, père de Canut, Paul (Poulette), Nénétte, Fayonne, Patchaï, Nicolas, André, Solange, Annie, Nadia REYES.
Connu dans le monde entier, chanteur de cante jondo, chant profond flamenco. Cet homme charismatique est le digne représentant de l'âme gitane.
Voyageur, ayant fait escale en Arles, il a enrichi sa ville de sa culture. Le quartier de la roquette se souvient encore de ses habitants gitans, hauts en couleur et en voix. Les temps étaient plus difficiles qu’aujourd’hui mais le partage était de mise. Si untel n’avait pas assez à manger aujourd’hui, le voisin compensait, à charge de revanche.
De tous ses habitants gitans, Arles peut s’enorgueillir d’avoir reçu le plus prestigieux, le plus simple et un grand homme : José REYES.
Cet homme que les artistes du monde entier ont reconnu comme étant dès leurs, revenait de ses tournées internationales aussi humble qu’au départ. Son plaisir était de chanter, chanter pour ses amis, n’importe où, n’importe quand : place du forum, dans les cafés de la ville, au détour de rencontres, comme ça, pour offrir son chant. Canut est certainement celui de ses enfants qui lui ressemble le plus. Entre deux concerts, il faisait la ferraille, les vendanges avec ses enfants. On pouvait le croiser dans sa camionnette chargée de fil de fer, avec son fils Canut. Ils en ont sillonné des routes et des chemins, frappant à la porte des fermiers de la région, leur demandant s'il voulait se débarrasser de quelque chose.
C’était un homme libre, altier, généreux, soucieux de sa famille.
De Charlie Chaplin à Picasso en passant par Dali, Lucien Clergue et tant d’autres, ils ont tous salué son talent et l’homme.
C’est pour cette raison que l’association porte son nom, pour lui rendre hommage, à lui ainsi qu’à tous les gitans d’Arles. Que ceux qui l’ont admiré, connu, aimé se joignent à nous pour demander à la ville d'Arles un mémorial à la mémoire de José Reyes ainsi qu'une place ou une rue portant son nom. De fait, ce serait une reconnaissance de tous les gitans de la commune d'Arles et des environs.
L'objet de cette association ne se limite pas uniquement à ce projet, la suite sera exposée plus tard, mais elle tient à la culture gitane sous toutes ses formes.

C'est pourquoi, nous avons pris contact avec la mairie d'Arles et lui demandons de soutenir notre projet.

L'association "Le monde de José Reyes".

Canut, membre d'honneur de l'association


I benefit from this occasion to announce the birth of association “LE MONDE DE JOSE REYES”, gipsy of Arles, father of Canut, Paul, Nénétte, Fayonne, Patchaï, Nicolas, André, Solange, Annie, Nadia REYES.
Knowned in the whole world, singer of cante jondo, major song flamenco. This charismatic man is the worthy one representing heart gipsy. Traveller, having made stopover in Arles, he enriched his town of his culture. The district of the "roquette" still remembers its inhabitants gipsies, colourful and in voice.
Times were more difficult than today but the division was of setting. If so-and-so did not have to eat enough today, the neighbor compensated, with load of revenge. Of all its inhabitants gipsies, Arles can be proud to have received most prestigious, simplest and a great man: JOSE REYES. This man that the artists of the whole world recognized as being as of their, returned from his international rounds as humble as at the beginning. Its pleasure was to sing, to sing for his friends, anywhere, any time: place du forum, in the coffees of the city, with the turning of meetings, like that, to offer his song. Canut is certainly that of his children who seem to him more. Between two concerts, he made scrap, the grape harvest with his children. One could cross him in his van charged with wire, with his Canut son. They furrowed roads and ways of them, knocking on the door of the farmers of the area, asking to them whether he wanted to get rid of something. He was a man free, proud, generous, concerned of his family. Charlie Chaplin, Picasso while passing through Dali, Lucien Clergue and so much of others, they greeted all his talent and the man.
For this reason association take his name, to pay homage to him, with him like with all the gipsies of Arles. That those which admired him, known, liked join us to require of the town of Arles a memorial of the memory of Jose Reyes as well as a place or a street bearing his name. In fact, it would be a recognition of all the gipsies of the commune of Arles and surroundings. The object of this association is not limited solely to this project, the continuation will be later exposed, but it is due to the culture gipsy in all its forms. This is why, we contacted the town hall of Arles and let us ask him to support our project. Association “the world of Jose Reyes”.
Canut
member of honor of association


Beneficio de esta ocasión para anunciar el nacimiento de la asociación “LE MONDE DE REYES de JOSE”, el gitano de Arles, Canut, Paul , Nénétte, Fayonne, Patchaï, Nicolas, André, Solange, Annie, Nadia. Sabido en el mundo entero, cantante del jondo de las endechas, flamenco importante de la canción. Este hombre carismático es el un gitano de representación digno del corazón. Viajero, haciendo escala en Arles, enriqueció su ciudad de su cultura. El districto del cohete todavía recuerda a sus gitanos de los habitantes, los coloridos y en voz. Los tiempos eran más difíciles que hoy pero la división estaba de fijar. Si el no tuvo que comer bastantes hoy, el vecino compensó, con la carga de la venganza.
De todos sus gitanos de los habitantes, Arles puede ser orgullosa haber recibido la más prestigioso, la más simple y a un gran hombre: REYES Jose.
Este hombre a que los artistas del mundo entero reconocieron como estando en fecha su, vuelto de sus redondos internacionales tan humildes como al principio. Su placer era cantar, cantar para su amigos, dondequiera, en caulquier momento: colocar el forum, en los cafés de la ciudad, con dar vuelta de reuniones, como eso, para ofrecer sus canciónes. Canut es ciertamente el de sus niños que se asemeja a él más. Entre dos conciertos, hizo el desecho, la cosecha de la uva con sus niños. Uno podía cruzarla en su furgoneta cargada con el alambre, con su hijo Canut. Surcaron los caminos y las maneras de ellas, golpeando en la puerta de los granjeros del área, preguntándoos si él deseó conseguir librado algo. Era un hombre libremente, orgulloso, abundante, en cuestión de su familia. De Charlie Chaplin en Picasso mientras que pasaban a través de Dali, de Lucien Clergue y tanto de otros, saludaron a todo su talento y a hombre. Por esta razón la asociación lleva su nombre, para pagarte homenaje, con él como con todos los gitanos de Arles. Que los que la admiraron, sabido, tenido gusto nos ensamblan para requerir de la ciudad de Arles un monumento de la memoria de Jose Reyes así como un lugar o una calle que lleva su nombre. De hecho, sería un reconocimiento de todos los gitanos de la comuna de Arles y de alrededores. El objeto de esta asociación no se limita solamente a este proyecto, la continuación será expuesta más adelante, pero es debido al gitano de la cultura en todas sus formas. Esta es la razón por la cual, entramos en contacto con el pasillo de ciudad de Arles y dejarnos piden que él apoye nuestro proyecto.
Asociación “el mundo de Jose Reyes”. Canut,
miembro del honor de la asociación

vendredi, mars 30, 2007

Rectificatif

La séance de dédicace du dernier CD des Gipsy Kings aura lieu demain samedi 31 mars 2007 à la mairie d'Arles à 16 h.
Canut

mardi, mars 27, 2007

Programme de la semaine

C'est vrai, quand je n'ai plus de toile ou quand l'envie me prend, je peins les murs. ça met de la couleur l'hiver à mon environnement.
La photo du dessous, je peins. Je vous montrerai quand ce sera fini.

It is true, when I do not have any more a fabric or when the desire takes to me, I paint the walls. that puts color the winter at my environment. The photograph of the lower part, I paint. I will show you when it will be finished.

Es verdad, cuando no tengo más una tela o cuando el deseo lleva mí, yo pinto las paredes. eso pone color el invierno en mi ambiente. La fotografía de la parte más inferior, pinto. Te demostraré cuando será acabada.


Bonjour à toutes et tous,

Semaine chargée. Alors, d'abord je me réveille, ça va le ciel est bleu. Je fais le café (un cafe contigo solamente.....), je me prépare.

Jeudi soir, c'est l'anniversaire d'une de mes nièces. Elle aura 10 ans. Une grande partie de la famille sera en bas de son immeuble pour faire la braise dans la rue. Tout le monde est le bienvenu.

Vendredi soir, je serai à Marseille à la mairie du 15ème arrondissement pour soutenir l'association gitane AMARO DROM dans sa proposition de loi.

Samedi, à 18 h, je serai à Arles, à la mairie avec tous les GIPSY KINGS, pour la dédicace de notre dernier CD "pasajero".

Aujourd'hui, je vais aller voir un terrain, car vous savez, je suis bien en ville, mais j'ai besoin de me retrouver sur un terrain à la campagne et d'y poser ma roulotte. Ah, là je me régale, je peux faire la braise, inviter tous mes amis, les guitares répondent aux guitares et aux voix. Je peux bricoler, faire un cabanon, jardiner, chanter aussi fort que je veux sans déranger personne à part les oiseaux. Ils sont d'accord.
Et puis, je me sens libre dehors avec pour horizon la nature. C'est pas facile à trouver mais je cherche. On verra bien si c'est le bon, aujourd'hui. Sinon, ça sera pour un autre jour.

Et puis, tout le reste, c'est-à-dire ma vie. Donc, vous voyez, il y a du travail. Là, tout de suite, je prends mes pinceaux, j'ai une idée de tableau. Je vous quitte et vous embrasse toutes et tous.

Canut

P.S. El Rubio et Benardine, où êtes vous passés ?
Hello with all,
Week buzy. Then, initially I awake, that goes the sky is blue. I make the coffee (un cafe contigo solamente .....), I prepare.
Thursday evening, it is the birthday of one of my nephew. It will be 10 years old. Most of the family will be in bottom of her building to make a "braise" in the street. Everyone is welcome.
Friday evening, I will be in Marseille with the town hall of the 15th district to support association gipsy AMARO DROM .
Saturday, to 6 p.m., I will be in Arles, the town hall with all GIPSY KINGS, for the dedication of our last CD “pasajero”.
Today, I will see a ground, because you know, I am downtown well, but I need to find me on a ground in the countryside and to pose my roulotte there. Ah, there I regale myself, I can make ember, invite all my friends, the guitars answer the guitars and the voices. I can arrange, make a cottage, garden, sing as extremely as I want without disturbing anybody separately the birds. They agree. And then, I feel free outside with for horizon nature. It is not easy to find but I seek. One will see well if it is the good, today. If not, that will be for another day. And then, all the remainder, my life. Therefore, you see, there is work. There, immediately, I take my brushes, I have an idea of paint. I leave you and kisses you all.
Canut
P.S. El Rubio and Benardine, where are you passed?
Hola con todas y todos,
semana cargada. Entonces, me despierto inicialmente, eso voy el cielo azul. Hago el café (un cafe contigo solamente .....), yo me preparo.
Tarde de jueves, es el cumpleaños de una de mis sobrinas. Será 10 años. La mayor parte de la familia estará en fondo de su edificio para hacer la ascua en la calle. Cada uno es agradable.
Tarde de viernes, estaré en Marsella con el pasillo de ciudad del décimo quinto districto para apoyar al gitano AMARO DROM de la asociación .
Sábado, 6 de la tarde, estaré en Arles, el pasillo de ciudad con todos los GIPSY KINGS, para el esmero de nuestro CD pasado “pasajero”.
Hoy, veré una tierra, porque sabes, yo soy céntrico bien, pero necesito encontrarme en una tierra en el campo y plantear mi roulotte allí. Amperio hora, allí regale mismo de I, puedo hacer la ascua, invito a todos mis amigos, las guitarras contestan a las guitarras y a las voces. Puedo arreglar, hago una cabaña, cultivo un huerto, canto tan extremadamente como deseo sin disturbar a cualquiera por separado los pájaros. Convienen. Y entonces, siento el exterior libre con para la naturaleza del horizonte. No es fácil encontrar pero busco. Uno verá bien si es el bueno, hoy. Si no, eso será para otro día.
Y entonces, todo el resto, es decir mi vida. Por lo tanto, ves, allí eres trabajo. Allí, inmediatamente, tomo mis cepillos, yo tengo una idea de pintura. Dejo ustedes y besos todas y todos.
Canut
P.S. Donde pasan El Rubio y Benardine ?

lundi, mars 26, 2007

Bruxelles samedi soir

Ouahou,
c'était génial. Quel public ! c'est incroyable le monde qu'il y avait. Il y a longtemps que je n'ai pas vu les gens aussi heureux. C'était, comment dire ? CHALEUREUX. Les gens souriaient, applaudissaient, dansaient. Il y avait une ambiance extraordinaire. Coté coulisses, beaucoup de chanteurs, chanteurs, musiciens. C'est dommage de ne pas avoir pu chanter davantage mais il y avait vraiment beaucoup de vedettes à passer. Enfin, j'espère vraiment que dans notre prochaine tournée européenne, on reviendra à Bruxelles.

Canut

jeudi, mars 22, 2007

Samedi 24 mars 2007 Concert gratuit à Bruxelles Belgique

Les Gipsy Kings seront donc présents et participeront à ce grand concert gratuit pour célébrer la signature du traité de Rome.
Rendez-vous samedi soir.
Quelques informations concernant cette soirée :


~STARS OF EUROPE: GRAND CONCERT D'ANNIVERSAIRE - 50 ANS DU TRAITE DE ROME
Adresse :
Atomium 1020 BRUXELLES

Descriptif :
Concert exceptionnel au pied de l'Atomium pour célébrer avec de nombreuses vedettes venues de toute l'Europe les 50 ans du Traité de Rome. Au programme: Zucchero, Axelle Red, Maurane, les Scorpions, Helmut Lotti, les Gypsy Kings, Carla Bruni et bien d'autres encore. Ce concert sera le coup d'envoi de toutes les manifestations organisées dans la capitale dans le cadre de l'année à thème "2007, ANNEE DE L'EUROPE A BRUXELLES".
Informations pratiques :
Périodes d'ouverture :
Samedi 24 Mars 2007
Thème : EUROPE

Ouverture du site à 17h, début du spectacle à 20h30 et grand feu d'artifice à 23h.
Informations supplémentaires :
Grand concert gratuit!

A samedi

Canut

mercredi, mars 21, 2007

Lundi soir

C’était ce week-end, non, lundi. Il ne restait plus qu’un petit cercle d’amis. Ceux que Canut appelle « Maman et Papa » (ils sont du même âge que le sien) mais c’est un terme affectueux qui dit tous les sentiments qu’il a pour eux. Sonia a cette chaleur maternelle dans laquelle chacun voudrait se reposer, Dédé une grande gentillesse naturelle. Elle est italienne, il est gitan. Ils sont français.
Donc, ils étaient là tous deux, et un autre couple qui étaient passé pour rencontrer Canut.
Nous dînions chez notre ami Philippe et le repas ne peut s’achever sans que Canut ne prenne sa guitare. Jouer et chanter, c’est sa façon de s’exprimer. Le comité était réduit . Peut-être que cette intimité a fait qu’il s’est encore surpassé. Comme il est difficile de le suivre, de fredonner en même temps que lui, car il change les versions de ces chansons à chaque interprétation. Ca ne fait rien, les palmas marquent le rythme.
A un moment, il avait envie de parler mais une conversation l’ennuie. C’est donc en français et non en gitan qu’il a chanté. Sa voix est devenue basse, suave, émouvante, enveloppante et il a improvisé son discours pour chanter ce qu’il ressentait à cet instant là, s’adresser aux gens présents, à la vie, à la musique. Son attitude, ses gestes parlent autant que le reste.
J’ai aperçu les yeux alentour qui commençaient à s’embuer ; le geste discret qui essaie de retenir les larmes qui coulent, puis les mouchoirs qui sortent car il est quasiment impossible de ne pas être profondément touché par cet homme, sa voix, sa personnalité, son cœur qui vous atteint au plus profond du vôtre.
Quand la soirée s’est achevée, c’est sur un au revoir presque sans parole que nous nous sommes tous séparés pour rejoindre nos foyers. Chacun gardait en son cœur ce bonheur qui venait de s’y inscrire.
Merci Canut.



It was this weekend, not, Monday. There remained nothing any more but one small circle of friends. Those which Canut calls “Mom and Dad” (they are same age that it his) but it is an affectionate term which says all the feelings that he has for them. Sonia has this maternal heart in which each one would like to rest, Dédé a great natural kindness. She is Italian, he is gipsy. They are French.
Therefore, they were both there, and another couple which had passed to meet Canut.
We dined in our friend Philippe'home and the diner cannot be completed without Canut not taking his guitar. To play and sing, this is his way of being expressed.
The committee was reduced. Perhaps that this intimacy made that it was still exceeded. As it is difficult to follow him, to sing at the same time as him, because he changes the versions of these songs to each interpretation. It does not do anything, the palmas mark the rhythm.
At one time, he wanted to speak but a conversation burrow him. It was in French and not in gipsy that he sang. His voice became low, moving, enveloping and he improvised its speech to sing what he felt at this moment there, sang to the people present, the life, the music. His attitude, his gestures speak as much as the remainder.
I saw the eyes around which started to cry; the discrete gesture which tries to retain the tears which run, then the handkerchiefs which leave because it is almost impossible not not to be deeply touched by this man, his voice, his personality, his heart which reaches you with deepest yours.
When the evening was completed, it is on one goodbye almost without word that we separated all to join our homes. Each one kept in his heart this happiness which had been just registered there. Thank you Canut



Era este fin de semana, no, lunes.
Allí no seguido siendo nada más pero un círculo pequeño de amigos. Los que Canut llama la “mamá y papá” (son la misma edad que él el suyo) solamente es un término cariñoso que dice todas las sensaciones que tenga para ellos. Sonia tiene este calor maternal en el cual cada uno quisiera reclinarse, Dédé una gran amabilidad natural. Es italiana, él es gitano. Son franceses.

Por lo tanto, eran ambos allí, que había pasado para encontrar Canut. Estabamos a la case de nuestro amigo Philippe y la comida no se puede terminar sin Canut que no toma su guitarra. Jugar y cantar, es su manera de ser expresado. Redujeron al comité. Quizás que esta intimidad hizo que todavía fue excedida. Pues es difícil seguirle, de cantar al mismo tiempo que él, porque cambia las versiones de estas canciones a cada interpretación. No importa, los palmas marcan el ritmo. Contemporáneamente, Canut deseó hablar pero una conversación lo molesta. Está así en francés y no en el gitano a que cantó. Su voz llegó a ser baja, suave, mudanza, envolviendo e improvisó su discurso para cantar lo que se sentía en este momento allí, cantar con el presente de la gente, la vida, la música. Su atitud, sus gestos hablan tanto como el resto. Vi los ojos alrededor de los cuales comenzó el embuer; el gesto discreto que intenta conservar los rasgones que funcionan, entonces los pañuelos que se van porque es casi imposible no ser tocado profundamente por este hombre, su voz, su personalidad, su corazón que alcances tú con la más profundo el tuyo. Cuando la tarde fue terminada, casi está en una adiós sin palabra que separamos todos para ensamblar nuestros hogares. Cada uno mantuvo su corazón esta felicidad que acababa de ser colocada allí. Gracias Canut

Catherine

mardi, mars 20, 2007

Article de Melissa

Je te remercie pour cet article, Mel, et cela me va droit au coeur. Aussi je souhaite le partager avec tous et je le publie donc.
A bientôt, Mel, et merci pour les photos.
Bises
Canut

"As with previous shows the Guys did not disappoint. Okay first of all they played to a SOLD OUT house!!! VIVA LOS GITANOS!!! For Radio City, that says a whole lot.. The crowd was amazing. I remember thinking to myself, as I looked back at the packed house.. WOW!! Not bad for a little group of Gitanos from the South of France.. The show started the usual 20 minutes late. Eh New York time.. We are used to it here.. It's just a given.. They played two hour long sets and the set list was pretty much the same as it has been throughout the whole tour. It was a good mix of their old and new songs. Throughout the show there were some truly incredible moments. For me, the one that particularly stood out was Canut's "Montana". Okay I know it's "Montana" and that song gets sung to death. but the arrangement that they are using for this song is amazing. The most amazing part of the sound had to have been when the remaining Reyes brothers stepped up and sang the final chorus with Canut. And Nicolas adding this wonderful little "dee dai do dee" to the end.. Yeah I know we have all heard this song a million times but there is something so very sweet about it. As I have said before, they were all spot on and the whole night was phenomenal. Tonino did not disappoint and he will never cease to amaze the hell out of me. Again, he and Pacheco (GOD OF ALL PERCUSSION) dueled it out.. This time there was a crowd there who finally appreciated what was happening.. Needless to say when all was said and done, after the song, 3000 plus people all needed cigarettes! The show was simply AMAZING.. Between Tonino and the back up guys during "Sabroso. The amazingly beautiful duet between Andre and Nicolas singing "Como Siento Yo". Both "Sol y Luna" and "Montana" sung only the way Canut can sing them. You all know what I am talking about. The way that Canut pulls at your heart with every note that he sings.. And finally that magnificent smile that lights up the entire venue that beams from Pablo's face. It was truly a remarkable evening and I never get tired of hearing these guys make music. The night ended with the obligatory "Volare" into the "Baila me" "Bambloleo" Encore, but to see a sold out Radio City on their feet dancing and singing their brains out was out of this world! I have always said this it is a blessing to see and hear these guys play. This little group of Gipsies, from the South of France, have managed to capture the hearts of the world. And they have set it's soul into and eternal dance.. That's it from NY.. ~MEL

dimanche, mars 18, 2007

aurore mauve, nuit bleue




Pour finir ce week-end en couleurs, deux de mes tableaux.
Amitiés à toutes et tous
Canut

vendredi, mars 16, 2007

A propos de Federico Garcia Llorca

Ce poème me touche du fond du coeur. Je suis très ému par ces mots, simples et forts. Gitan qui n'a pas beaucoup été à l'école, je ressens pourtant la force de ce poème.
Canut

jeudi, mars 15, 2007

Romancero gitan de Federico Garcia LLorca


Romance somnambule

Vert et je te veux vert.
Vent vert. Vertes branches.
Le bateau sur la mer,le cheval dans la montagne.
L'ombre autour de la ceinture,
elle rêve à son balcon,
chair verte,
verts cheveux avec des yeux d'argent froid.
Vert et je te veux vert.
Dessous la lune gitane,
toutes les choses la regardent
mais elle ne peut pas les voir.
Vert et je te veux vert.
De grandes étoiles de givre
suivent le poisson de l'ombre
qui trace à l'aube son chemin.
Le figuier frotte le vent à la grille de ses branches
et la montagne,
chat rôdeur,hérisse ses durs agaves.
Mais qui peut venir?
Et par où?
Elle est là sur son balcon,
chair verte,
cheveux verts,
rêvant à la mer amère.
L'ami,
je voudrais changer mon cheval pour ta maison,
mon harnais pour ton miroir,
mon couteau pour ta couverture.
L'ami,
voilà que je saigne depuis les cols de Cabra.
Si je le pouvais,
petit,l'affaire serait déjà faite.
Mais moi je ne suis plus moi
et ma maison n'est plus la mienne.
L'ami,
je voudrais mourir dans mon lit,
comme tout le monde.
Un lit d'acier, si possible,avec des draps de hollande.
Vois-tu cette plaie qui va de ma poitrine à ma gorge?
Il y a trois cents roses brunes sur le blanc de ta chemise.
Ton sang fume goutte à goutte aux flanelles de ta ceinture.
Mais moi je ne suis plus moi et ma maison n'est plus la mienne.
Laissez-moi monter au moins jusqu'aux balustrades hautes.
De grâce, laissez-moi monter jusqu'aux vertes balustrades.
Jusqu'aux balcons de la lune là-bas où résonne l'eau.
Ils montent déjà, tous les deux,vers les balustrades hautes.
Laissant un sentier de sang.
Laissant un sentier de larmes.
Sur les toitures tremblaient des lanternes de fer-blanc.
Mille tambourins de verre déchiraient le petit jour.
Vert et je te veux vert,vent vert, vertes branches.
Ils ont monté, tous les deux.
Le vent laissait dans la bouche un étrange goût de fiel,de basilic et de menthe.
L'ami, dis-moi, où est-elle?
Où est-elle, ta fille amère?
Que de fois elle t'attendait!
Que de fois elle a pu t'attendre,
frais visage, cheveux noirs, à la balustrade verte!
Sur le ciel de la citerne la gitane se berçait.
Chair verte, cheveux verts avec ses yeux d'argent froid.
Un petit glaçon de lune la soutient par-dessus l'eau.
La nuit devint toute menue, intime comme une place.
Des gardes civils ivres morts donnaient des coups dans la porte.
Vert et je te veux vert.
Vent vert.
Vertes branches.
Le bateau sur la mer,le cheval dans la montagne.

Ces poèmes sont extraits de Romancero gitan,
Poème du chant profond
Traduction de Claude Esteban




Romance Sonámbulo
Verde que te quiero verde.
Verde viento.
Verdes ramas.
El barco sobre la mar y el caballo en la montaña.
Con la sombra en la cintura
ella sueña en su baranda,
verde carne, pelo verde, con ojos de fría plata.
Verde que te quiero verde.
Bajo la luna gitana,
las cosas la están mirando
y ella no puede mirarlas.
Verde que te quiero verde.
Grandes estrellas de escarcha
vienen con el pez de sombra que abre el camino del alba.
La higuera frota su viento con la lija de sus ramas,
y el monte, gato garduño, eriza sus pitas agrias.¿
Pero quién vendra?
¿Y por dónde...?
Ella sigue en su baranda,
Verde came, pelo verde, soñando en la mar amarga.
— Compadre, quiero cambiar mi caballo por su casa,
mi montura por su espejo,mi cuchillo per su manta.
Compadre, vengo sangrando,desde los puertos de Cabra.
— Si yo pudiera, mocito, este trato se cerraba.
Pero yo ya no soy yo,
ni mi casa es ya mi casa.
— Compadre, quiero morir decentemente en mi cama.
De acero, si puede ser,
con las sábanas de holanda.
¿No ves la herida que tengo desde el pecho a la garganta?
— Trescientas rosas morenaslleva tu pechera blanca.
Tu sangre rezuma y huele alrededor de tu faja.
Pero yo ya no soy yo,ni mi casa es ya mi casa.—
Dejadme subir al menos hasta las altas barandas;¡
dejadme subir!, dejadme, hasta las verdes barandas. B
arandales de la luna por donde retumba el agua.
Ya suben los dos compadreshacia las altas barandas.
Dejando un rastro de sangre.
Dejando un rastro de lágrimas.
Temblaban en los tejadosfarolillos de hojalata.
Mil panderos de cristal herían la madrugada.
Verde que te quiero verde,verde viento, verdes ramas.
Los dos compadres subieron.
El largo viento dejaba en la boca un raro gustode hiel,
de menta y de albahaca.
¡Compadre! ¿Donde está, díme?¿Donde está tu niña amarga?
¡Cuántas veces te esperó!
¡Cuántas veces te esperara,
cara fresca, negro pelo, en esta verde baranda
!Sobre el rostro del aljibese mecía la gitana.
Verde carne, pelo verde,con ojos de fría plata.
Un carámbano de luna la sostiene sobre el agua.
La noche se puso íntima como una pequeña plaza.
Guardias civiles borrachos en la puerta golpeaban.
Verde que te qinero verde.
Verde viento.
Verdes ramas.
El barco sobre la mar.
Y el caballo en la montañ


Green, how I want you green.
Green wind. Green branches.
The ship out on the sea and the horse on the mountain.
With the shade around her waist she dreams on her balcony,
green flesh, her hair green, with eyes of cold silver. Green, how I want you green.
Under the gypsy moon,
all things are watching her
and she cannot see them.
Green, how I want you green.
Big hoarfrost stars come with the fish of shadow
that opens the road of dawn.
The fig tree rubs its wind with the sandpaper of its branches,
and the forest, cunning cat, bristles its brittle fibers.
But who will come?
And from where?
She is still on her balcony green flesh,
her hair green,
dreaming in the bitter sea.
— My friend,
I want to trade my horse for her house,
my saddle for her mirror,
my knife for her blanket.
My friend,
I come bleeding from the gates of Cabra.
— If it were possible, my boy,
I'd help you fix that trade.
But now I am not I,
nor is my house now my house.
— My friend,
I want to diedecently in my bed.
Of iron, if that's possible, with blankets of fine chambray.
Don't you see the wound I have from my chest up to my throat?
— Your white shirt has grown thirsy dark brown roses.
Your blood oozes and flees around the corners of your sash.
But now I am not I,
nor is my house now my house.
— Let me climb up, at least, up to the high balconies;
Let me climb up!
Let me, up to the green balconies.
Railings of the moon through which the water rumbles.
Now the two friends climb up, up to the high balconies.
Leaving a trail of blood.
Leaving a trail of teardrops.
Tin bell vineswere trembling on the roofs.
A thousand crystal tambourines struck at the dawn light.
Green, how I want you green,
green wind,
green branches.
The two friends climbed up.
The stiff wind left in their mouths,
a strange taste of bile, of mint, and of basil
My friend,
where is she— tell me— where is your bitter girl?
How many times she waited for you!
How many times would she wait for you,
cool face, black hair, on this green balcony!
Over the mouth of the cisternthe gypsy girl was swinging,
green flesh, her hair green, with eyes of cold silver.
An icicle of moonholds her up above the water.
The night became intimate like a little plaza.
Drunken Guardias Civileswere pounding on the door.
Green, how I want you green.
Green wind.
Green branches.
The ship out on the sea.
And the horse on the mountain.

Translated by William Logan

lundi, mars 12, 2007

Soirée "gitane" chez les miens








Canut joue pour les plus jeunes.








La semaine dernière nous sommes allés chez ma sœur Nénette, pour manger la braise et regarder ensemble un documentaire sur José Reyes tourné en 1968. On a fait des courses et pris : des kilos de travers de porc, de la couenne, des côtes d’agneau, des boissons et du pain. - On prend combien de baguettes Canut ? - Oh, méfie-toi, ils sont mangeurs de pain. Combien on est ? - Impossible à dire ! - La famille est grande, bon, il reste 12 baguettes, on les prend. Qui sera là, qui mangera, qui passera. On ne sait jamais. Entre 8 ou 20 ?
Quand nous sommes revenus, le temps était humide, gris. Il était environ 6 h 15. Canut a préparé le feu dehors pour la braise. Il y avait les sœurs, les maris, les enfants, tout le monde circule, va de la maison à un mobile home, à une caravane, un chalet improvisé, de la maison au terrain plus loin. Ca sort, ça rentre, les ados jouent avec les plus jeunes. Les filles bavardent, les femmes s’activent. Chacun mange à sa guise, l’un prend un morceau de pain qu’il tartine de beurre et trempe dans son café. Voilà, c’est mon dîner. D’autres, mettent du jambon dans le pain. En fait chacun fait comme il veut et selon l’état de son appétit présent. Tout est nettoyé et rangé au fur et à mesure.
Canut est à son feu, qu’il bruine, je ne sais même pas s’il s’en rend compte tellement il est heureux dans ce campement reconstitué où chacun est libre, dans la nature, en famille.
A un moment je ne le vois plus, je l’appelle : sans réponse. Je me doute un peu, il est passé de l’autre côté du mur et je le vois là, assis sous la pluie fine, jouant de la guitare pour son neveu Patchaï qui le regarde admiratif. Quel plaisir dans tous les yeux présents. Quand même ils pourraient se mettre à l’abri de la toile qui est à 2 m, ils n’y ont pas pensé ou quoi ?Bon, ils s'abritent et continuent à jouer.
Je regarde autour, dans la nuit éclairée par une lampe suspendue à une porte de caravane. La vie, leur vie, libre, commune, les uns près des autres, chacun dans son mobil home ou caravane, selon. De l’autre côté du mur, on siffle. La braise doit être prête. La table est mise pour les parents. Le plat de viande braisée est apporté accompagné de salades variées. Il y a bien des couverts, mais avec les doigts c’est tellement meilleur.
La conversation bat son plein, des rires, des histoires, des souvenirs, l’humeur est gaie. A un moment, Bernadette sort des photos, qui passent de mains en mains.Ce sont les derniers nés dans la famille. C'est le choeur des exclamations, la ronde des photos. Pendant ce temps, les jeunes discutent entre eux dans le salon. Les petits jouent encore dehors.
Puis vient le moment où on passe le documentaire. Les cris jaillissent, les rires, les noms, les claquements de mains qui ponctuent un « c’est pas possible », "maramewé", les mains se tendent et les doigts désignent ceux qu'ils reconnaissent. Quel brouhaha mais il est fait de bonheur. Nénette et Solange sont toutes deux plus recueillies et émues de revoir ces images. Quand vient le moment où José chante, le silence se fait. Quand il entame Aygurugu, Bernadette se lève et danse, danse comme avant, elle rythme le compas en claquant des doigts. L’atmosphère est vibrante, bavarde, nostalgique mais pas trop, critique aussi devant certains visages familiers qui ont bien changé depuis. Les souvenirs affluent, certaines mamans expliquent comment c’était avant, le vrai pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-mer, sous le regard ébahi des enfants qui ne se rendent pas forcément compte. "Mais, c’est le Jaillou" et là, il y a de l’admiration et du respect. Tous sont attentifs à ce père, ce grand-père, cet oncle, et surtout cet homme que représente aujourd’hui encore JOSE REYES. Le documentaire prend fin.
« Maraméwé, c’était une bonne soirée » j’entends. Et tous vont se coucher. Ce soir ils ont veillé, il est au moins 10 h.







La braise






















Dans la photo de gauche, on aperçoit entre Canut et son beau-frère, le portrait de José REYES qui trône sur la cheminée et sur la gauche de Canut.

Sur la photo de droite, Canut et trois de ses soeurs : Nénétte, Fayonne, Solange et bien sûr les enfants. Sur la commode, un portrait de Clémentine, leur maman, femme de José REYES.

Ce fut une belle soirée chez les miens.

mardi, mars 06, 2007

Pour bien commencer la journée,

Un cafe, contigo solamente, un cafe.
Da me un poquito, poquito de cafe, con un poquito de tu amor....

ça, c'est la table que j'ai repeinte pour y prendre mon petit déjeuner.
it is the table which I repainted to take there my breakfast.
es la mesa que repinté para tomar allí a mi desayuno.

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J'embarque de bonne heure et le café est à bord.
I embark early and the coffee is on board.
Me embarco temprano y el café está a bordo.


Photobucket - Video and Image Hosting

J'ai repris la peinture et la musique. Voici donc un aperçu de la peinture et pour la musique, cliquez sur le lien : extrait du dernier CD des Gipsy Kings et buvez un café à notre santé à tous.
A bientôt

I took again painting and the music. Here a view of painting and for the music, click on the link : last CD of Gipsy Kings and drink a coffee with our health with all. So long

De nuevo, yo pinto y juego musica. Aquí así un poquito de pintura y para la música, el enlace: el ultimo CD de los Gipsy Kings, y bebe un café con nuestra salud con todos. Tan de largo

Canut

samedi, mars 03, 2007

Aux Saintes-Maries-de-la-mer

Dans cette vidéo, je suis content de revoir ma famille que je croyais avoir perdue et finalement les revoilà. J'en retrouve plusieurs membres dont Antoine et sa femme. Je les pensais partis au ciel et les voilà qui redescendent pour un instant. C'était aux Saintes-Maries-de-la-mer. On chantait là où se trouvait. Je suis avec mon frère Patchaï et j'interprète une chanson de mon CD "Boléro". Partout dans le village, on chantait, les femmes dansaient, les enfants jouaient, riaient : la vraie vie des gitans était là à portée de mains. Il n'y avait qu'à se laisser vivre aux sons de la musique, des chants. Rien de figé, seulement la vie, le plaisir d'être réunis. Il y avait la danseuse Nina Corti. Le soir on a fait un concert. Les gens se sont régalés. Alors faites comme eux, et régalez-vous de cet instant.

Canut

In this video, I am glad to see my family which I believed to have lost and finally it's here. I find of them several members of which Antoine and his wife. I thought them in the sky and here are which go down again for one moment. It was in Saintes-Maries-de-la-mer". One sang where was. I am with my brother Patchaï and I interpret a song of my CD “Bolero”. Everywhere in the village, one sang, the women danced, the children played, laughed: the true life of the gipsies was there. There was only to be let live with the sounds music, songs ; only life, pleasure of being joined together. There was the dancer Nina Corti. The evening a concert was made. People get pleasure together. Then made like them, and you level this moment.

Canut

En este vídeo, estoy alegre ver de nuevo a mi familia a que creí haber perdido y finalmente esta aqui. Encuentro de ellos a varios miembros de quienes Antoine y su esposa. Los pensé los partidos del cielo y aquí soy cuál va abajo otra vez para un momento. Estaba en "les Saintes-Maries-de-la-mer". Uno cantó donde estaba. Estoy con mi hermano Patchaï y yo interpreto una canción de mi CD “Bolero”. Por todas partes en la aldea, uno cantó, las mujeres bailaban, los niños estaban jugando, reíendo: la vida verdadera de los gitanos estaba allí. Había solamente ser dejó vivo con los sonidos de la música, canciones ; solamente la vida, placer de ser juntos. Había el bailarín Nina Corti. La tarde que un concierto fue hecho. La gente regaled. Entonces hacen agradado como ellos, y encantan este momento.

Canut


jeudi, mars 01, 2007

Douceur provençale

Me revoilà dans ma Camargue. Douceur du temps, soleil, pureté du ciel. Le printemps arrive, les mimosas sont en fleur, les amandiers aussi. La nature explose, les bourgeons s'affichent, les rosiers sont impatients, le romarin est en fleur. Je ne peux pas tout citer. C'EST LE PRINTEMPS.
J'ai eu beaucoup de plaisir en tournée, de chanter, croiser des personnes connues et inconnues. Je suis heureux d'être chez moi, de retrouver mon petit jardin extraordinaire, mes proches, mes amis, ma famille. D'accord, je dors beaucoup en ce moment pour récupérer mais ma Muse m'inspire plein de projets.
Je retourne faire une petite sieste et je reviens tout à l'heure.
Salut à tous.
Canut.