img{ border0px none; } #b-navbar{ height0px; visibility:hidden; } Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings: août 2012

Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings

Je m'appelle François Marie Reyes dit "Canut" et je suis le fils de José Reyes, chanteur et accompagnateur de Manitas de Plata Baliardo. José Reyes est le père des fils Reyes, membres du groupe Gipsy Kings. Vous ne connaissez pas la véritable histoire de Canut : gitan, chanteur, poète, fils du vent de Camargue. Catherine va se faire son interprète et vous conter l'histoire de sa vie. ©Canut Reyes – CJ 2007 All rights reserved

vendredi, août 24, 2012

SIRENAS

Pour toutes celles et tous ceux qui m'ont soutenu, dans les moments de doute, à aller au bout de ce projet, même si tout n'est pas encore terminé, voila "SIRENAS".
Je profite aussi de cette occasion, pour transmettre à ceux qui doutent, qu'il faut croire à ses rêves. Dire aussi à tous ceux de ma communauté, aux jeunes surtout, de croire en eux. Souvent j'en écoute qui jouent ce qu'ils ont dans leurs tripes et je suis ému par la qualité de leur talent. Mais quand ils sont devant un public, ils n'osent pas. Faites ce que vous avez en vous.  Prenez confiance. Je sais comme vous avez peur, seuls, mais allez-y. Renouvelez le genre des Gitans sans oublier d'où vous venez ni vos racines.
J'ai essayé avec l'album que je fais de chercher d'autres horizons.  Certains ont ri. Qu'importe. Il y a quelques jours, je suis passé à la Roquette et un gitano est venu vers moi et m'a dit : après t'avoir écouté sur tes nouvelles chansons, on est encore plus fiers d'être gitans.
Pour ma part, je suis Gitan et je le reste, même dans mes recherches musicales.






For all thoses which supported me in the moments of doubt, to finish this project,  even if all it's not finish yet, here is SIRENAS.
I also take the opportunity to convey, to all who doubt, to believe in his dreams. Also tell to those of my community, especially young people, to believe in them.
Often, I listen some which play what they have in their soul, and I'm touched by their talent. But when they are in front of a public, they don't dare. Do, play what you have in your heart. Take confidence. I know you're afraid, alone, but go ahead. Renew the Gipsy'style without forgetting  from where you come from and your roots.
I tried with my new album, looking for other horizons. Some laughed. I don't care. A few days ago, I was walking in Arles and a Gipsy came award me and said  : "I've heard yours news songs and I'm even prouder to be a Gipsy". For my part, I'm Gipsy and I remain it, even in my musicales researches.

Para todas las y todos los que me sostuvieron, en los moments de duda, a ir al cabo de este proyecto, aunque todo ne se termina aun, aquí "SIRENAS".
Aprovecho también de esta ocasión, para transmitir à los que dudan, que sea necesario creer a sus sonados. Decir también a mi comunidad, a los jóvenes specialemente, creer en ellos. A menudo escucho que juegan lo que tienen en sus tripas y mover por la cualidad de talento. Pero, cuando están delante de un publico, no se atraven . Hechas lo que tiene en ustedes. Tome confianza. Sé como tienen miedo, solos, pero adelante. Renueve el estilo Gitano sin olvidar de donde vienen ni sus raíces. 
Intenté con el album que hago de buscar otros horizontes. Algunos se reieron. Que importa. Hace algunos días, pasé en Arles, y un Gitano vine hacia mi y dice : después de haberlo escuchado tus nuevas canciones, soy aun mas orgulloso ser Gitano. Por mi parte, soy Gitano y lo permanezco, incluso en mis investigaciones musicales.

Canut

lundi, août 20, 2012

Ne me quitte pas


samedi, août 18, 2012

Mes beaux jours

Aujourd'hui j'ai reçu un message d'un fan qui s'étonnait que je lui réponde. Il pensait que j'étais inaccessible. Peuchère, c'est mal me connaître. Je lui ai dit que mes seules fiertés, c'était mon nom, Canut Reyes, mon père José, ma culture. Tous les gens d'Arles me connaissent pour ce que je suis, un Gitan qu'on entend arriver de loin car je chante en marchant, quand je me promène ou que je fais mes courses. Et puis je parle à chacun quel qu'il soit. Je suis un enfant de la Roquette où j'ai grandi.  Gitano soy.
Tout ça pour vous demander si vous savez quand j'ai été le plus heureux ?
Je n'ai aucune hésitation pour répondre. C'est quand je faisais la ferraille avec mon père. On partait tôt le matin, chez les paysans, en camion, pour récupérer ce qu'ils voulaient bien nous donner ou vendre pas trop cher.
Quand j'y repense, j'ai le sourire. Oui, j'étais heureux avec lui. José était connu dans la région et toujours bien accueilli. Il s'habillait toujours très bien, même pour travailler.
Je vais vous raconter un souvenir qui me laisse du soleil dans le coeur. Quand mon père allait en ville, il était toujours habillé comme un prince : chemise de couleur assortie à ses chaussures, pantalon souvent blanc ou costume. Les gens lui criaient : "oh, Blanchette, tu es beau comme un Prince, et tu dois avoir beaucoup de chemises et de chaussures de la même couleur".  Et pourtant non, c'étaient les mêmes que la veille car ils les avaient teintes d'une autre couleur. Moi aussi, je fais pareil. Je teins les chaussures que j'aime pour les assortir à mes chemises colorées. Le seul problème, c'est que je cherche souvent la paire que j'ai déjà reteinte d'une autre couleur. 
Mes pantalons, je dessine dessus.
Souvenir de cette époque où tout me semblait simple, même si on n'avait pas grand chose, mais le plus important c'était le bonheur paternel qui réglait tous nos petits soucis. Et la Camargue avec ses paysages traversés en tous sens ; les couleurs, la lumière qui sont toujours dans ma tête. Et aussi les chansons que José chantait, en faisant son travail, aux Saintes, en famille, partout. Comme la Salvadora qui a bercé mon enfance et d'autres que vous connaissez et pourtant découvrirez autrement.
Voilà, c'est cette période où j'ai été le plus heureux.

Canut
http://canutreyes.wordpress.com/





Today, I've received a message from a fan who was surprised that I answer him. He thought I was inaccessible. Peuchère ! It's to know a little about me. I told him that my only prides was, my name Canut Reyes, my father : José Reyes and my culture. In Arles, everybody know me for what I am, a Gipsy you can hear coming  because I sing while going, walk and do shopping. And I speak with each one whatever he is. I'm a "Roquette child" where I grew up. Gitano soy.

All this to ask you if you know when I've been happier ? Yes, I'm sure you know. It's when I made scrap with my father. We left early in the morning, by truck, to see farmers, and recover what they want to give us or sell not too expensive. When I remember, I've a smile. I was happy with him. José was well known in the area and always welcomed. He always got dresses very well, even to work. 
I'll tell you a memory which leaves me sun in my heart. When my father went downtown, he was always dressed like a prince : short color to mach with its shoes, often white trousers, or costumes. People shouted : "Oh, Blanchette, you are beautiful like a Prince, and you must have much shirts and shoes of the same color ?". No, they were the same as the day before because he had dyed them of another color. Also I do similar. I dye the shoes to match my colored shirts. The only problem is that I often seek the pair which I have already dyed of another color. 

Remember of this time when everything seemed simple, even if there were no large thing, but the more important was paternal happiness which regulated all our little problems.
And Camargue, too, with its landscapes crossed in all directions ; the light and the colors are always in my head. And the voice of José, singing, doing his work, in Saintes-Maries, in family, everywhere. As "Salvadora" which rocked my childhood and others that you know and yet, discover differently.
This is the time where I was happiest.

Canut
http://canutreyes.wordpress.com/






Hoy he recibido un mensaje de un fan que estaba sorprendido de que le respondi. El penso que yo era inaccesible. Peuchère, esta conocerme mal. Le dije que mis solos orgullos , era ni nombre, Canut Reyes, mi padre José Reyes, mi cultura? Toda la gente de Arles me conoce paro lo que soy, un Gitano,  quien se oye venir de lejos porque yo canto mientras camina o cuando hago mis compras. Y luego hablo a cada uno cualquiera que sea. Soy un nino de la "Roquette" donde creci. Gitano soy.

Todo eso para preguntarle si sabe cuando fui el mas feliz ?
No tengo ninguna duda de contestar. Esto es cuando yo estaba con mi padre. Es cuando hacia la chatarra con el. Salimos pronto en la manana, en camión, ver los campesinos, para recuperarse lo que querían darnos o bien vender no demasiado caro.
Cuando miro hacia atrás, me sonrie. Yo estaba feliz con el. José era conocido en la región y siempre bienvenido. Siempre vestía muy bien, incluso a trabajar.
Voy a contar un recuerdo que me deja sol en el corazón.
Cuando mi padre iba en la ciudad, iba siempre como un príncipe, color de la camisa a juego con sus zapatos, pantalones a menudo blancos o traje. La gente grito : " Ho, Blanchette, eres bonito como un príncipe, y usted debe tener un montón de camisas y zapatos del mismo color ?". Y sin embargo, no. era el mismo que el día antes, ya que se había tenido otro color. También hago lo mismo. Puedo tenir los zapatos que me gustan para combinarlos a mis camisas coloreadas. El único problema, es que busco a menudo la pareja que ya han tenido de otro color.

Recuerdo de este tiempo en que todo me parecia simple, aunque no se tenia mucho, pero mas importante era la felicidad paternal que regulaba todos nuestras pesquennas preocupaciones. 
Y la Camargue, me recuerdo tambien, con sus paisajes atravesados en todas las direcciones, los colores, la luz, todavia esta en mi cabeza. Y tambien las canciones que José cantaba, haciendo su trabajo, aux Saintes-Maries, con la familia, por todas partes. Como "La Salvadora" que escucho durante mi infancia y de otros que conoce y descubrira diferentemente. 
Aqui es este periodo en que fui el mas feliz.

Canut
http://canutreyes.wordpress.com/




Canut

jeudi, août 02, 2012

GITANO 2


"Solo" j'avais pensé à "Solo", comme titre d'album. Parce que je le sors seul, sans éditeur phonographique ni distributeur, sans grosse machine de disques,  contre l'avis de beaucoup. D'ailleurs pas vraiment seul car avec des amis. Et puis je veux y croire puisqu'il y a le soutien de mon public qui m'encourage et celui qui jamais ne me quitte, mon père. Je sais que ça va être dur. Mais, mon envie était trop forte d'y aller quand même. 
Très souvent, je compose dans la magie de l'instant présent, et puis j'oublie.  Mon chemin est fait de ces instants où parfois, lors de rencontres, mes impro croisent la sensibilité de quelqu'un et ensemble on s'attarde à jouer pour le pur bonheur.  "Ephémère" aurait aussi pu être un autre titre.


Comme j'aime à le dire et comme je le crois : ce qui n'est pas partagé ou donné est perdu. Alors, pour garder une trace et la partager, j'ai fait cet album, tel qu'il est, tel que je suis, sans prétention.
Si vous l'aimez, là sera ma récompense.

Canut


"solo" I thought about "solo" as the title of album. Because I do it on my own, without phonographic editor nor distributor, without any major company, against the opinion of some people. Not really alone because with friends. And I want to believe in it, since there is the support of my public which encourages me and my father's remembrance which never leaves me.Very often, I compose in the magic of the moment and then I forget. My way is made of these moments and, when sometimes, in meetings, my impro cross the sensitivity of someone and together we look for pure happiness. Ephemeral could also be an other title. As I like to say and as I believe : "what is not shared or given is lost. Then, to keep track and to share it, I made this album, as it is, how I am, without vain glory. If you like it, that will be my reward.
Solo había pensado en Solo, como título de álbum. Porque lo saco solo, sin editor fonográfico ni distribuidor, sin grande máquina de discos, contra el dictamen con mucho. Por otra parte no soy de verdad solo ya que con amigos. Y luego hay puesto que hay el apoyo de mi público que lo anima y el que nunca no lo deja, mi padre.  que eso va a ser duro. Pero,mi deseo era demasiado fuerte ir a pesar de todo. Muy a menudo, compongo en la magia del momento presente, y luego olvido.  Mi camino se hace de estos momentos en que a veces, en encuentros, mis impro cruzan la sensibilidad de alguien y juntos se retrasa a jugar para la pura felicidad.  Transitorio también habría podido ser otro título.

Como gusto a decirlo y como lo creo: lo que no se comparte o se da se pierde. Entonces, para guardar un rastro y compartirla, hice este álbum, tal como es, tal como estoy, sin pretensión.

Si les gusta, allí será mi recompensa.

mercredi, août 01, 2012

"GITANO"





Parce que mon  père est toujours présent, à côté de moi, que je pense à lui  dans tous les moments de ma vie, bons ou mauvais, pour la complicité que nous avions, pour lui je présente aujourd'hui le premier morceau de mon album solo : GITANO.

Dis, Pa, ça te plait ?

Canut

http://www.cdbaby.com/cd/canutreyes
http://canutreyes.wordpress.com/musique/
http://itunes.apple.com/us/album/gitano-single/id548701996




Because my father is still present, beside me, that I think at him in every moment of my life, good or not, for complicity which we had, for him I present today, the first pieces of mu album solo : GITANO.
"Say, Pa, do you like it ?

Porque mi padre esta siempre presente, junto mi, que pienso el en todos los momentos de mi vida, buenos o no, para la complicidad que teníamos, le presento hoy la primera canción de mi álbum solo :
GITANO.
Oye, Papa ? te gusta ? 

CANUT