img{ border0px none; } #b-navbar{ height0px; visibility:hidden; } Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings: avril 2008

Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings

Je m'appelle François Marie Reyes dit "Canut" et je suis le fils de José Reyes, chanteur et accompagnateur de Manitas de Plata Baliardo. José Reyes est le père des fils Reyes, membres du groupe Gipsy Kings. Vous ne connaissez pas la véritable histoire de Canut : gitan, chanteur, poète, fils du vent de Camargue. Catherine va se faire son interprète et vous conter l'histoire de sa vie. ©Canut Reyes – CJ 2007 All rights reserved

mardi, avril 29, 2008

Salut l'artiste Tudor


Je reviens un peu sur l'exposition de tableaux de mon ami Tudor Onica. Enfin, j'ai pu aller la voir à la chapelle Sainte-Anne. Je ne sais pas quoi vous dire sinon que c'est tellement beau que j'en suis resté muet (ce qui est un exploit) comme chaque fois que je suis touché par l'art. Le silence remplace les mots, je me sens bouleversé au plus profond de mon être. Si, je sais ce que je peux dire, regardez et admirez vous-même : http://www.onica.digi-gallery.com/ et achetez-lui une peinture, il n'y en a pas beaucoup.
I come back a little on the exhibition of paintings by my friend Tudor Onica. Finally, I could go see the chapel Sainte-Anne. I don't know what to say except that it's so beautiful that I remained silent (which is a feat) as whenever I am touched by art. The silence replaces the words, I feel upset in the depths of my being. If I know what I can say "look and admire you and buy him a painting, there is not much."
Vuelvo un poco sobre la exposición de pintura de mi amigo Tudor Onica. Por último, he podido ir a ver la capilla Sainte-Anne. No sé qué decir, excepto que es tan bella que me quedé en silencio (que es una hazaña), como siempre me conmueve por el art. El silencio reemplaza a las palabras, me siento perturbado en lo más profundo de mi ser. Si yo sé lo que puedo decir, mirar y admirar usted y le compra una pintura, no hay mucho.



En revenant de son expo, on s'est croisés dans une rue de la ville. Comme je l'ai aperçu le premier, je me suis mis à chanter à tue-tête "-Où vas-tu gitan ?", tellement haut et fort que tout le monde s'est retourné et lui, lentement, un sourire au coin des lèvres est venu me saluer. On a pris un verre ensemble et rit a des souvenirs communs, notamment un soir de fête, où je devais dormir chez des amis. Ma chambre était préparée, il y avait 2 lits, mais je n'avais encore jamais dormi dans cette maison. Nous, gitans, on est toujours inquiets dans une maison. Une roulotte, on connait ; mais les maisons ont toujours quelque chose d'inquiétant. Tudor, lui dormait, dehors, dans le patio, à la fraîcheur d'une nuit d'été, à la belle étoile. Tard le soir, tout le monde est allé se coucher. Je ne voulais pas dormir tout seul dans cette chambre alors je suis allé le réveiller. Il a bougonné, m'a dit d'aller voir ailleurs, "que je l'emmerdais", qu'il voulait dormir. Je crois bien que ce ça a bien duré une bonne heure avant qu'il ne m'oblige à sortir des boules puantes que j'ai souvent à portée de main. C'est juste que je suis un peu tracassier. En jurant et pestant, il a fini par me suivre et a dormi dans le lit à côté du mien. Comme ça, moi aussi, j'ai pu dormir rassuré. Nos femmes respectives, absentes ce jour, et amis ont beaucoup rit de cette histoire. Il n'y a aucune équivoque sur cette attitude. Chez nous, les gitans, on est habitués à être entourés par la famille, le clan. En caravane, on était nombreux. Les enfants dormaient ensemble. Il reste toujours quelque chose de ce passé et je ne suis pas le seul à être comme ça , on est tous comme ça !
After his exhibition, we met us in the city. As I saw him the first, I started to sing at the top of one's voice :"-Where are you going gypsy?" So loudly that everyone turned to him and, slowly, a smile on the corner lips came to greet me. We took a drink and a laugh memories, including an evening party, where I had to sleep in friend's house. My room was prepared, there were 2 beds, but I had never slept in this house. We, the gypsies, one is always worried in a house. A caravan we known, but the houses have always something disturbing. Tudor, he slept outside in the patio, the freshness of a summer night, the beautiful star. Late in the evening, everyone went to bed. I did not want to sleep alone in this room so I went to wake him up. He grumbled, told me to go elsewhere, said "tu m'emmerdes", he wanted to sleep. I believe that it has lasted a good hour before he obliges me to get out of stink bombs that I often within reach. It's just that I am a little "tracassier". Railing at me, swearing and he ended up following me and slept in the bed next to mine. So, too, I was able to sleep reassured. Our respective women, absent this day, and friends have many laughs at this story. There is no equivocation on this attitude. With us, gypsies, it is used to be surrounded by family. In caravan, we were numerous. The children slept together. It is still something of the past and I am not the only one to be like that, we're all like that!
De regreso a su exposición, que ha cruzado una calle de la ciudad. Como he visto lo primero, empecé a cantar muy forte "-¿Dónde va gitano?" Por lo tanto, en voz alta que todo el mundo recurrió a él y, lentamente, una sonrisa en los labios esquina vino a saludar a mí. Se tomó una copa y una risa recuerdos, entre ellos una velada partido, donde tuve que dormir a la casa de amigos. Mi habitación estaba preparado, había 2 camas, pero yo nunca había dormido en esta casa. Nosotros, los gitanos, uno siempre está preocupado en una casa. Una caravana que se conoce, pero las casas tienen siempre algo perturbador. Tudor, dormía fuera en el patio, la frescura de una noche de verano, la hermosa estrella. A última hora de la tarde, todo el mundo se fue a la cama. Yo no quería dormir solo en esta sala así que fui a despertarle. Él "bougonnais", me dijo para ir en otro lugar, "tu m'emmerdes", él quería dormir. Creo que ha durado una hora antes de que me obliga a salir de bombas fétidas que a menudo al alcance de la mano. Es verdad que estoy un poco "tracassier". En juramento y terminó después de mí y dormía en la cama junto a lo mío. Por lo tanto, también he podido dormir tranquilo. Nuestras respectivas mujeres, ausente este día, amigos y tienen muchas risas en esta historia. No hay equívocos sobre esta atitud. Con nosotros, los gitanos, se utiliza para estar rodeada de famililia. En caravana, que fueron numerosos. Los niños dormían juntos. Todavía es algo del pasado y no soy el único que debe ser así, estamos todos como eso!




Donc, si vous venez d'aller sur le site http://www.onica.digi-gallery.com/ vous avez admiré son oeuvre. Avec son accord, je vous ai mis quand même quelques photos.



So if you just go on the site http://www.onica.digi-gallery.com/ you've admired his work. With his consent, I've put a few still photos


Por lo tanto, si usted acaba de ir en el sitio http://www.onica.digi-gallery.com/ has admiraba su trabajo. Con su consentimiento, he puesto unas cuantas fotografías

Salut l'artiste,

ton ami Canut

mardi, avril 22, 2008

Camaron, alma gitana


Camaron de la isla blues gitano
par paleopale


L'essentiel est dit. Camaron fait partie de mes racines gitanes. Quand je l'écoute, j'ai la chair de poule et mon corps vibre. Son âme emplit la mienne et son chant profond me bouleverse et me réjouit à la fois. Brabo Maestro.

Essence is said. Camaron belongs to my gipsies roots. When I listen him, I have the goose flesh and my body vibrates. His soul fills up mine and his "cante jondo" upsets me and delights me at the same time. Bravo Maestro.

Se dice la parte fundamental. Camaron forma parte de mis raíces gitanas. Cuando lo escucho, tengo la carne de gallina y mi cuerpo vibra. Su alma llena la mía y su cante jondo, me trastorna y se me alegra a la vez. Bravo Maestro


CAMARON Y LOS GITANOS

C'est comme ça, chez nous les Gitans. On mange tous ensemble et après, autour d'une table, ou assis en cercle, la musique commence. Chanteurs et guitaristes s'expriment à tour de rôle et à un moment, les femmes, les hommes, une à une, un à un,se lèvent tour à tour et dansent au centre, jeunes, moins jeunes, avec son coeur. Les palmas étouffés accompagnent les chants. La main repliée, tape en rythme sur la table. C'est un moment de joie qui dure jusque tard dans la nuit. Grands-parents, parents, oncles, tantes, cousins, cousines, enfants, nous sommes tous réunis. Quand je regarde ces vidéos, je les vis. Faites comme moi, regardez-les jusqu'au bout et vous comprendrez mieux l'âme gitane.

It is like that, the Gipsy'life. We eat all together and after, around a table, or sitted rings some, the music starts. Singers and guitarists express themselves in turn and at one time, the women, the men, one by one, dance in the center, young people, less young, with its heart. Palmas accompany the songs. The hand folded up, slap in rhythm on the table. It's one moment of joy which lasts until late in the night. Grandparents, parents, uncles, aunts, cousins, children, we all are joined together. When I look at these videos, I live them. Do like me, look at them until the end and you will understand the heart gipsy best.




.flamenco. juerga flamenca Camaron
par capullo13


Es asi, en casa los Gitanos. Se comen juntos y después, alrededor de una mesa, o de sentada rodea, la música comienza. Cantantes y guitarristas se expresan por turno y en un momento, las mujeres, los hombres, el a una, el a uno, bailan en el centro, jóvenes, menos jóvenes, con su corazón. Los palmas obstruidos acompañan el "cante jondo". Doblada la mano, tapón da ritmo sobre la mesa. Es un momento de alegría que dura tarde hasta en la noche. Abuelos, padres, tíos, tías, primos, primas, niños, se nos reúne todos. Cuando observo estos vídeos, los vivo. Hechas como mi, observan -les hasta el final y comprenderá mejor el alma gitana.


flamenco.Capullo aurora vargas
envoyé par pseudoNimes

©Canut Reyes – CJ 2007 All rights reserved

dimanche, avril 20, 2008

Escales

Etats-Unis, France, Russie, France, Maroc, France, Espagne. Un temps malinquiète à fait annuler le concert prévu à Cacérès en Espagne, hier. Pour adoucir la déception des fans, avec mes frères et les Baliardo, nous avons offert un concert à ceux qui étaient là, comme nous, bloqués par le mauvais temps et ce à l'hôtel où étions. La chaleur est vite montée. J'espère que nous reviendrons ici, à un moment plus ensoleillé. Pour la 1ère fois de ma vie, je suis allé en vacances à l'étranger. Pour tout dire, au Maroc, à Marrakech. Cela vous étonne ? pourtant c'est vrai. Avec les Gipsy Kings, je parcours le monde entier mais c'est professionnel. Je n'étais jamais allé hors de France, pour le plaisir de passer des vacances, visiter un endroit, aller à la rencontre des gens (dans l'anonymat)et sans la fratrie qui suivait. Nous avons choisi un endroit tranquille, dans un très beau jardin et où nous avons reçu un accueil chaleureux : la maison "Boughdira". Salut Medhi, bonjour à ta famille, salut Abdou et j'arrive toujours pas à retenir le nom de ton collègue.
Je voulais emmener ma guitare et puis, trop chargé, je l'ai laissée alors j'ai demandé à Medhi s'il pouvait m'en trouver une. Il m'a parlé d'un de ses amis, Karim, musicien aussi, qui se ferait un plaisir de me prêter la sienne, ce qu'il a fait le lendemain. Jouer au soleil, à la campagne, pour le plaisir, c'est mon oxygène. Bref, je leur ai proposé, devant tant de gentillesse et d'hospitalité chaleureuses de leur jouer de la guitare, un soir, rien que pour eux et les parents de Medhi. Ils ont préparé un super repas, et avec Karim et ses amis (dont une très bonne chanteuse espagnole : Alicia), nous avons passé une soirée sympa.

Je retiens la passion qui anime Karim, son amour et sa connaissance du "cante jondo", des gitans, de Camaron, des Gipsy Kings. Il a eu l'air étonné et ému de ma manière d'être.

1ère leçon : construire son capodastre soi-même : un crayon et une ficelle et en avant pour un fandango.

Tu vois bien Medhi, que je suis simple et abordable. Bonne mère, il osait à peine me parler, c'est drôle, non ? Tu as de belles possibilités, alors travaille ta guitare, poursuis ta passion et bonne chance l'ami. Tiens pour toi je mets la chanson "jobi joba" que tu voulais chanter avec moi, ce qu'on a fait.






Une autre surprise aussi, la rencontre dans une salle d'attente, de Sofiane et son amie Imane. Quand je suis rentré, une jeune fille s'est avancée vers moi en prononçant : "Canut ?" je suis resté étonné qu'on m'appelle par mon prénom, j'ai répondu oui et elle a répété "Canut ?". Puis elle m'a dit toute l'admiration qu'elle avait pour moi et le bonheur qu'elle avait de me rencontrer. Son émotion était très touchante. De plus, elle connait toute l'histoire de notre famille, de José Reyes mon père, de Manitas, des gitans. C'est Sofi qui intervient parfois sur le blog. Le monde est petit quand même. Sofi, je te salue ainsi qu'Imane et à une nouvelle rencontre, qui sait ?

Et puis d'autres rencontres encore dans le souk mais je n'avais plus de batterie pour mon appareil photo. Tant pis, tout est couleurs, parfums, hospistalité dans ma tête. Marrakech, la médina, c'est une ville rouge, une terre rouge et une architecture, quand on rentre dans les maisons, superbe. Je ne vais pas en dire plus ce serait trop long, mais c'est une belle ville (la ville ancienne) et c'est surprenant les paradoxes et mélanges des genres. Il y a plein de cigognes sur les toits, des chats dans les rues, des moutons sur le bord des routes, des chiens, des chameaux, des chevaux.

Ce que je ne saurais pas faire, c'est conduire dans la médina, parmi les voitures, les vélos, les ânes, les chevaux, les mobylettes, les taxis, les camions et camionnettes. Mama ! je ne ferai pas 10 m. Mais je reviendrai sûrement une autre fois ici. Du coup, j'ai peint mon jean avec du bleu indigo et de l'ocre.

Salut à tout le Maroc.

Après l'Espagne, je repars pour la Slovaquie.

Amitiés à toutes et tous

Canut

vendredi, avril 04, 2008

Tudor ONICA


Tudor ONICA est mon ami. C'est un peintre roumain génial. Il est grincheux, plein d'esprit, il a l'oeil bleu délavé, vif et malicieux, c'est un homme cultivé, franc, libre (ce qui est rare), capricieux et qui n'en fait qu'à sa tête, mais tout ça cache une grande pudeur et timidité ; et surtout, surtout il est très, mais vraiment très "malinquiète". Je me souviens de certaines fins de soirée où il entame des chansons de son pays et il fredonne sous sa moustache la nostalgie des pays de l'est. Avec le doigt, il fait vibrer ses lèvres d'où sortent des lamentations roumaines. On a passé de bons moments à chanter ensemble, tard, très tard dans la nuit. Son oreille a toujours été très attentive à ma voix, ma musique et ça l'énerve (c'est lui qui le dit) que je sois aussi bon que lui dans un autre domaine. Peuchère, il voudrait jouer de la guitare comme moi, et puis chanter aussi comme moi, mais mon ami Tudor, tu as du pain sur la planche ! Je t'apprendrai, je te l'ai déjà dit, mais t'es trop impatient. Et puis t'es un artiste, un peintre déjà.

Mais Monsieur Onica Tudor, ne veut plus se déplacer dans les galeries parisiennes ou autres, il expose à Arles du 11 au 27 avril 2008. C'est superbe. Il m'a déjà tout montré et j'ai suivi l'évolution du bonhomme et de sa peinture. C'est vraiment un être à part. Chez lui, c'est un grand bordel organisé, méticuleux et artistique. A son image enfin. Allez, Tudor, mon frère roumain, t'es le meilleur. Pour ceux qui ont la chance d'être dans le coin, allez voir son exposition, car Monsieur ne se montre pas souvent. Je vous l'ai dit, il est rare et malinquiète et c'est quelqu'un de bien.


Ton ami Canut le gitan

Hommage à José Reyes

Plus le temps passe, plus il me manque. Au cours de mes promenades dans Arles, je croise souvent des compères à José et tous ont ce même manque. Je ne me lasse pas de les écouter parler de José. Forcément, ils ne sont plus très jeunes mais leur mémoire est intacte. Voilà les qualificatifs que j'entends : "José, c'était un Monsieur, un Prince, un Seigneur et sa gentillesse, sa voix, sa générosité nous manquent. Canut, tu es celui dont la voix se rapproche le plus et qui lui ressemble aussi le plus dans ta manière d'être."Je ne sais pas, mais ce que je sais c'est que : José, mon père, tu es vivant dans mon coeur et mon esprit mais tu me manques toujours.
Il y a un moment que j'ai vu sur Youtube, cette vidéo mais je ne l'avais pas mise car elle m'est un peu douloureuse. Aujourd'hui je la mets et remercie Tony.
Chaque fois que je suis chez mes amis, je chante toujours cette chanson. Elle est inscrite dans mon coeur, dans mes cordes de guitare et vocales, dans mes tripes, elle est mienne, elle est pour mon père : José Reyes.
Canut

The more time passes, the more I miss him. During my walks in Arles, I often crosses companions to Joseph and all have the same miss. . I’m never weary to listen them to speak about Jose. Inevitably, they are no longer very young, but their memory is intact. These are the qualifeiers which I hear: "José was a Sir, a Prince, a Lord and his kindness, his voice, his generosity we are missing. Canut, you are the one whose voice is closest to him and also the most in your way of being." I do not know, but what I do know is that: José, my father, you are living in my heart and my mind but I miss you forever.
A while ago I saw on Youtube, this video but I had not put it to me a little painful. Today I shall put and thank Tony.
Whenever I am with my friends, I always sing this song. It is in my heart, in my guitar strings and voice, in my body, it is mine, it is for my father: Jose Reyes.
Canut

Cuanto más el tiempo pasa, más me falta. Durante mis paseos en Arles, cruzo a menudo compadres a José y todos tienen esta misma falta. No me canso de escucharlos hablar de José. Inevitablemente, no son ya muy jóvenes pero la memoria es intacta. He aquí los calificativos que oigo: "José, era un Príncipe, un Señor y su amabilidad, su voz, su generosidad nos faltan. Canut, eres el del que la voz se acerca más el y que se le asemeja también más en tu manera de ser." No sé, sino lo que sé soy que: José, mi padre, eres vivo en mi corazón y mi espíritu pero ti me faltas siempre.
Hace un momento que vi sobre Youtube, este vídeo pero no la había puesto ya que me es un poco dolorosa. Hoy la pongo y agradezco a Tony.
Cada vez que estoy con amigos, canto siempre esta canción. Se inscribe en mi corazón, en mis cuerdas de guitarra y vocales, en mis tripas, es mío, está para mi padre: José Reyes.
Canut
©Canut Reyes – CJ 2007 All rights reserved



P.S. : Photos de Lucien Clergue en noir et blanc

jeudi, avril 03, 2008

Bonjour


hola,
comment allez-vous bien ? Moi, après une belle tournée américaine où le public est toujours aussi demandeur, je me porte bien. Bien sûr, j'ai pris un peu de repos, revu les miens, mes amis, pris du repos, joué avec des musiciens, improvisé des morceaux, rendu visite à quelques-uns de ma famille (pas tous, ils sont vraiment trop nombreux) et je me suis régalé d'être parmi eux. Il y a des enfants partout, de tous les âges, qui courent, rient, chahutent, chantent, plaisantent... que c'est bon d'être parmi eux. Que l'on soit chez l'un ou l'autre, chacun arrive sans prévenir et est toujours le bienvenue. La première question est : est-ce que tu as mangé ? et voilà une assiette supplémentaire. On se serre un peu pour l'accueillir autour de la table. On ne peut jamais dire combien on sera à manger ensemble. 5, 10, 15, 20 ? qui sait ? qu'importe, c'est bon d'être ensemble, sans façon, à la gitane : tu arrives, tu t'installes, tu manges et on discute en partageant ce qu'il y a. On finit par un café chaque repas et voilà un bon moment de vie. Et puis, chez nous, gitans, il y a toujours plein d'histoires de vie à se raconter. Nos vivons très près les uns des autres, il y a encore la tradition de la communauté qui est très présente et riche en évènements de toutes sortes.
J'ai également peint beaucoup de tableaux ; ça m'apporte de la sérénité d'esprit.
Il y a plein de choses que j'ai envie de vous faire partager, c'est un début.
Pour aujourd'hui, c'est un grand bonjour à toutes et tous.

Canut


hola,

¿cómo va bien? Mí, después de una bonita gira americana donde el público es siempre tan solicitante, me llevo bien. Por supuesto, tomé un poco de descansos, revisado los nuestros, mis amigos, tomada del descanso, jugado con músicos, improvisado de los pedazos, vuelto visita a algunos de mi familia (no todos, son de verdad demasiado numerosos) y me nivelé de ser entre ellos. Hay niños por todas partes, de todas las edades, que corren, se reen, cantan, bromean… que es bueno ser entre ellos. Que se esté en uno o otro, cada uno llega sin prevenir y es la bienvenida todavía. La primera cuestión es: ¿comiste? y he aquí una base suplementaria. Se se aprieta un poco para acogerlo alrededor de la mesa. Se puede nunca decir cuánto se deberá comerse juntos. ¿5,10,15,20? ¿quién sabe? que importa, es bien ser juntos, sin manera, a la gitana: llegas, ti instalado te, comes y se discute compartiendo lo que él allí a. se terminan por un café cada comida y he aquí un buen momento de vida. Y luego, en casa, gitanos, hay siempre lleno de historias de vida que decirse. Nuestros viven muy cerca uno, hay aún la tradición de la comunidad que es muy presente y rica en acontecimientos de todas las clases.
Tengo cuadros también pinto muchos; eso me aporta de la serenidad de espíritu.
Él allí al máximo de cosas que tengo deseo de hacerle compartir, es un principio.
Para hoy, es un gran buenos días a todas y todos.

Canut


Hello,
how are you well? Me, after an extraordinary American Tour where the public is always so enthusiastic, I'm fine, thank's.
Of course, I took a little rest, revised mines, my friends, take rest, played with musicians, improvised songs, visited some of my family (not all, they are really too many ), and I am delighted to be among them. There are children everywhere, of all ages, who run, play, sing, joke ... It's good to be among them. Whether at one or the other, everyone comes without warning and is always welcome. The first question is: did you eat? and here is an additional plate. We sit closed a little to accomodate him around the table. You can never say how many we will together . 5, 10, 15, 20? Who knows? Matter, it's good to be together : you arrive, you take a place, you eat and being discussed by sharing what is . We finish with a coffee each meal and is a good time of life. And then, with us, gypsies, there is always full of life stories to tell. In our way of gipsy life there is still a tradition of the community who is very much alive and rich in events of all kinds.
I also painted many paintings, it gives me the serenity of mind.
There are lots of things that I want to share with you, it is a start.
For today is a big hello to all.
Canut