img{ border0px none; } #b-navbar{ height0px; visibility:hidden; } Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings: octobre 2007

Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings

Je m'appelle François Marie Reyes dit "Canut" et je suis le fils de José Reyes, chanteur et accompagnateur de Manitas de Plata Baliardo. José Reyes est le père des fils Reyes, membres du groupe Gipsy Kings. Vous ne connaissez pas la véritable histoire de Canut : gitan, chanteur, poète, fils du vent de Camargue. Catherine va se faire son interprète et vous conter l'histoire de sa vie. ©Canut Reyes – CJ 2007 All rights reserved

jeudi, octobre 25, 2007

Chanson "Senor, ayudame"

Bonjour à tous,
Un peu de repos après un superbe détour au Royaume Uni et je reviens vous raconter quelques anecdotes.
En attendant, une petite chanson.
A bientôt
Canut

lundi, octobre 08, 2007

Enregistrement de Roots Canut interprète Amigo

Enregistrement de Roots Canut interprète Soledad

mercredi, octobre 03, 2007

Me revoilà

C'est vrai que des problèmes informatiques m'ont empêché de venir vous donner de mes nouvelles. Mais pour être sincère, après le retour de la tournée américaine (où le public est toujours aussi enthousiaste et chaleureux, dommage qu'il faille toujours aller d'un lieu à l'autre sans avoir le temps d'aller à la rencontre des gens et des lieux) il y avait les retrouvailles et là je dois dire que j'en ai profité.

Retrouvailles avec ma compagne, mes ami(e)s, mes endroits du bout du monde, ma ville, mon jardin, mes peintures, ma famille.... et puis aussi les projets qui avancent et frappent à la porte de la réalité. Et puis un peu de repos, des barbecues, des séjours chez des amis, à droite à gauche, des rencontres...... ma vie d'artiste bohème sous le soleil provençal.

J'ai un peu la bougeotte et toujours des projets et des envies qui me passent par la tête. Il paraît que je ne suis pas très organisé mais que m'importe. Je fais les choses quand j'ai envie de les faire et comme elles me passent par la tête. Je crois que si je me posais trop de questions avant, je ne les ferais pas. Donc, je les fais quand elles jaillissent en moi, comme ça, c'est ma nature.

Il faut absolument que je vous fasse part de ce qui m’a récemment profondément touché. Ma compagne m’a emmené voir l’exposition d’OUSMANE SOW à Arles.
« Comment c’est possible de créer des choses comme ça, avec ses mains ; ce savoir ? La douceur et la force mélées qui sont dans ses doigts, c’est remarquable. Maraméwé.

L’expo se tenait dans une chapelle avec une lumière feutrée. Au centre, une grande toile pour visionner un documentaire extraordinaire sur Ousmane Sow chez lui à Dakar, en train de créer, de donner la vie de ses mains. J’en suis resté bouché bée et mon cœur s’est serré de joie et de tristesse en même temps. J’aimerais le rencontrer, cet homme. Il a tellement de talent. J’aimerais m’installer auprès de lui et le regarder faire. Les couleurs qu’il fabrique, comment il fait les carreaux pour sa maison, c’est magnifique. Il attaque plusieurs choses en même temps. Il en laisse sécher une pour continuer une autre et ainsi de suite de l’une à l’autre.
Tous les regards de ses personnages sont vivants. Ces regards : on a l’impression qu’ils bougent, même qu'ils vont parler.





L’homme inspire le respect. On sent l’amour qu’il a à créer. Je pense que ça doit être fatigant pour lui, les oeuvres sont gigantesques mais il dégage de sa personne, du calme, du bonheur, de la force tranquille. Il ne parle pas. Enfin, c’est un être qui m’est devenu cher et dont je voudrais faire sa connaissance.








Parmi ses sculptures, celle du guerrier, celui à la lance, m’a beaucoup touché, les lutteurs aussi et la femme qui donne le sein au bébé et l’homme aussi (Victor Hugo, ndlr). Je n’ai que ces quelques paroles pour vous dire ce que j’ai ressenti et je regarde souvent son livre que j’ai acheté et l’émotion me prend. Je ne comprends pas comment c’est possible d’arriver à déclencher une telle émotion chez les gens et je l'admire.








Quand je regardais le documentaire, j’ai du crier après les gens qui parlaient à voix basse, pour les faire taire. Mon corps était plein de frissons, tellement cela m’a bouleversé. Après je me pose des questions. Pourquoi les gens se font-ils du mal ? pourquoi ne sont-ils pas comme les artistes et ne sont-ils pas aussi simples que la création ? Rien qu’avec les mains et le coeur, le bonheur est donné. Pourquoi tant de fureur dans les sociétés quand tout pourrait être aussi calme et serein que ce que nous donne à voir cet homme quand il sculpte. C'est simple, c'est vrai.

Quand nous sommes sortis, j’ai eu un choc en retrouvant la réalité. Je suis passé d’un monde de paix, de couleurs, d’inventivité, de création, de beauté, de sérénité, de silence au brouhaha de la ville. J’ai eu envie de partir tout de suite pour cet autre pays, mais j’avais des choses à faire.
Enfin, si vous croisez une de ses expositions, allez la voir. Moi, Canut, je lui dis : bravo et merci Monsieur pour m’avoir touché au plus profond de mon être par votre talent.


Pour retrouver un peu de ce calme, nous sommes allés chez notre ami l’Indien. Il n’est pas indien du tout, on a même grandi ensemble dans la même ville. On a aussi pas mal fait de farces quand on était jeunes. Il habite aussi un bout du monde. Sans rien autour si ce n’est la nature sauvage.
Route vers
le bout du
monde.

Je ne vous dis pas où c’est, il aime la tranquillité. Il a sa maison sur l’eau et aussi sur la plage.

Il les a fabriquées lui-même et c’est un être rare et une force tranquille de la nature. Econome de ses mots, drôle, débarrassé de nos contraintes citadines et urbaines pour vivre de ce qui l’entoure et du bonheur d’être avec sa petite famille. C’est pour ça qu’on l’appelle l’indien. Il est retourné à l’essentiel des choses.

Chez lui, j’ai pris mon épuisette, et je suis allé ramasser la salade de mer, quelques tellines, des petits poissons, il n'y avait plus qu’à faire le feu de bois et s’asseoir autour.























Un petit séjour à Paris aussi. On a eu de la chance, le soleil de Provence nous a suivis. C’est beau Paris, au soleil, à Montmatre. Un après-midi on est allés se promener dans le quartier. Où que je sois, je ne peux m'empêcher de chanter à haute voix. En fait, je parle en chantant, et avec ma compagne, nous conversons souvent comme ça sans souci. A la tête que font les gens que nous croisons, nous ne passons pas inaperçus, mais quel plaisir de chanter en se promenant dans la grande ville. Il n'y a pas à dire, Montmartre, nous aimons, mais maraméwé, qu'est-ce que c'est fatigant. C'est plein d'escaliers, de ruelles, d'escaliers dans les ruelles.
A un moment, on en montait un parmi tant d'autres et un groupe de trois jeunes musiciens (un guitariste, un chanteur, un contrebassiste étaient installés au milieu d'un escalier et jouaient et chantaient pour les badauds. Le chanteur avec une superbe voix écorchée . Ils ont joué du reggae, du blues). On s'est assis sur les marches comme d'autres personnes et on a écouté. Au moment où ils allaient s'arrêter, je leur ai demandé s'ils voulaient bien me prêter leur guitare, et j'ai joué quelques morceaux de guitare (flamenco classique) puis chanté deux chansons. On a fait une improvisation, comme ça, dans la rue. C'était sympa. On s'est salués et nous on a continué notre route en continuant à chantonner avec mon amie. Je ne me souviens pas de leur nom mais j'ai leur visage en tête. Eux, ils ne me connaissent pas, ils savent seulement que je m'appelle Canut. Je vous le redis, Montmartre, là-haut, quand le ciel est bleu, c'est vraiment sympa et magnifique. Vers le "Lapin Agile" au bas des vignes, on se croirait à la campagne.




J'ai quand même réussi à peindre le mur blanc de la terrasse chez mes amis. Le blanc, c'est bien, mais c'est encore mieux avec un paysage camarguais dessus. Ha ! la Camargue en plein Montmartre, ça manquait au paysage !










Bonne mère, j’ai pris un métro sans chauffeur, j’étais très inquiet. Je préfère ceux où il y a encore des conducteurs. Je me sens rassuré et je peux chanter. Ils ne sont pas très gais, les gens à Paris. Quand la porte du métro va se fermer, il y a un signal sonore. Alors je fais l’écho du signal sonore, deux ou trois fois. Les gens me regardent surpris. Alors, je prends mon accent provençal et je leur interprète des passages des films de Marcel Pagnol. "Avé l'assent peuchère". Au bout d’un moment, ils rient, mais ça ne vient pas tout de suite. Il paraît que je ne suis pas très discret, et alors ? il faut bien apporter du rire et de la joie.

Je vous montre un autre barbecue que j'ai improvisé dans un autre coin perdu. Des amis, de la famille, la nature, un petit cabanon pas plus grand qu'un mouchoir de poche (c'est dans la chanson et aussi à cet endroit) et voilà encore un bon moment.













Avec mon cousin germain Couc.

Fleurs de Camargue début octobre pour vous toutes et tous.
Oui, il y a aussi le projet de l'association "Le monde de José Reyes" qui avance. Il reste encore beaucoup de choses à mettre en place mais maintenant on avance sérieusement.
Merci à El Rubio pour son intérêt et ses informations pour l'association. Nous allons ouvrir le blog pour vous informer de son objet et de ses avancées.

Et bien sûr, il y a le travail. Comme il est mélé de plaisir, je n'ai pas l'impression que c'est du travail. Tous mes frères vous saluent tous, notamment le public croisé aux USA lors de la dernière tournée.
Un grand bonjour à Bob Morris.

Je vous salue toutes et tous sans oublier les enfants d'Ann et Peter et tous les enfants du monde.
A bientôt

Canut
It is true that data-processing problems prevented me from coming to give you my news. But to be sincere, after the return of the American round (where the public is always also enthusiastic and cordial, damage which it is always necessary to go from one place to the other without having time to go to the meeting of people and the places) there were the meeting again and there I must say that I benefitted from it.
Meeting again with my partner, my friend (E) S, my places of the end of the world, my city, my garden, my paintings, my family…. and then also the projects which advance and knock on the door of reality. And then a little rest, the barbecues, the stays at friends, on the right on the left, meetings ...... my life of Bohemian artist under the sun of Provence.
I have a little the fidgets and always projects and desires which pass to me by the head. It appears that I am not very organized but that imports me. I make the things when I want to do them and as they pass to me by the head. I believe that if I were posed too many front questions, I would not do them. Therefore, I make them when they spout out in me, like that, it is my nature.
It is necessary absolutely that I make you share of what recently deeply touched me. My partner took me along to see the exposure of OUSMANE SOW to Arles.“How it is possible to create things like that, with his hands; this knowledge? The softness and the force which are in its fingers, it is remarkable. Maraméwé.
The expo was held in a vault with a felted light. In the center, a large fabric to view documentary extraordinary on Ousmane Sow at his place in Dakar, creating, to give the life of its hands. I remained am stopped by it bée and my heart was tightened of joy and sadness at the same time. I would like to meet it, this man. He has talent so much. I would like to install me near him and to look at it making. The colors which it manufactures, how it the squares for its house, it makes is splendid. It attacks several things at the same time. It lets some dry to continue another and so on of the one with the other.All the glances of its characters are alive. These glances: one with the impression that they move, even as they will speak.
The man inspires the respect. One feels the love which he has to create. I think that must be tiring for him, works are gigantic but he releases from him person, calm, happiness, the quiet force. He does not speak. Lastly, he is a humanbe which became to me precious and I would like to make his knowledge. Among his sculptures, that of the warrior, that with the lance, touched me much, the fighters also and the woman who gives suck to the baby and the man also (Victor Hugo, note). I have only these few words to say what I felt and I often look at his book that I bought and the emotion takes to me. I don't understand how it is possible to manage to start such an emotion among people and I admire him.When I looked at the documentary one, I have to shout after people who spoke with low voice, to make them conceal. My body was full with shivers, so much that upset me. After I put myself questions. Why people made are evil? why aren't they like the artists and they is not as simple as creation? Only with the hands and the heart, happiness is given. Why such an amount of fury in the societies when all could be as calm and serene as what this man gives us to see when he carves. It is simple, it is true.
When we left, I had a shock by finding reality. I passed from a world of peace, colors, of inventiveness, creation, beauty, serenity, silence to the hubbub of the city. I wanted to leave immediately for this other country, but I had things to make.Lastly, if you cross one of his exposures, see it. Me, Canut, I say to him: thank you Mister OUSMANE Sow to have touched me with deepest of my being by your talent.
To find a little this calm, we went in our friend'home : the Indian. He is not Indian whole, one even grew together in the same city. Badly jokes were also not made when one was young. He lives also an end of the world. Without anything around if it is not wild nature..I do not say to you where it is, he likes peace. He has his house on water and also on the beach. He built them himself and he is a rare humanbe and a quiet force of nature. Treasurer of his words, funny, removed of our constraints town and urban to live of what surrounds him and from happiness to be with his small family. It is for that he is called the Indian. He is turned over to the main part of the things. In this place, I took my scoop, and I went to collect the salad of sea, some "tellines"(shell-fish), fishes, there was not any more but to make the wood fire and to sit down around.
A small stay in Paris too. Fortunately, the sun of Provence followed us. It is beautiful Paris, with the sun, Montmatre. One afternoon we went to walk in the district. Where that I would be, I cannot prevent myself from singing aloud. In fact, I speak while singing, and with my partner, we often converse like that without concern. The head that people make that we cross, we do not pass unperceived, but which pleasure of singing while walking in the big city. There is not to say, Montmartre, we like, but "maraméwé", what it is tiring. It is full with staircases, lanes, staircases in the lanes. At one time, one assembled one from there among so many others and a group of three young musicians (a guitarist, a singer, a double bass player were installed in the middle of a staircase and played and sang for the idlers. The singer with a superb skinned voice. They played of the reggae, of the blues). We sat down on the steps like other people and listened. At the moment when they were going to stop, I asked to them whether they wanted to lend their guitar well to me, and I played a few pieces of guitar (traditional flamenco) then sung two songs. We made an improvisation, like that, in the street. They was sympathetic. One greeted oneself and us one carried on our road while continuing singing with my friend. I do not remember their name but I have their face in the mind. They, they do not know me, they know only that I am called Canut. I repeat it to you, Montmartre, up there, when the sky is blue, it is really sympathetic and splendid. Towards “Le Lapin Agile” with the bottom of the vines, we would believe oneself in the countryside.
I nevertheless succeeded in painting the white wall of the terrace in my friends. The white, it is well, but it is still better with a landscape camarguais above. Ha! the Camargue in full Montmartre, that missed with the landscape!
"Bonne mère", I travelled by a subway without driver, I were very anxious. I prefer those where there are still drivers. I feel reassured and I can sing. They are not very merry, people in Paris. When the door of the subway will be closed, there is an aural signal. Then I make the echo of the aural signal, two or three times. People look at me surprised. Then, I take my Provence accent and I interpret to them passages of films of Marcel Pagnol. “Avé l'assent, peuchère”. At the end of one moment, they laugh, but that does not come immediately. It appears that I am not very discrete, and then? it is necessary well to bring laughter and joy.
I show you another barbecue which I improvised in another lost place. Friends, of the family, nature, a small cottage not larger than a handkerchief of pocket (it is in the song and also at this place) and here is still a good moment.
Flowers of the Camargue at the beginning of October for you all and all.
Yes, there is also the project of association “the world of Jose Reyes” who advances. It remains still much of things to set up but now we advance seriously. Thank you El Rubio for your interest and information for association. We will open the blog to inform you of his object and his projections.
And of course, there is work. As it is made of pleasure, I do not have the impression that it is work. All my brothers all greet you, in particular the public crossed in the USA at the time of the last round. Hello to Bob Morris.
I greet you all and all without forgetting the children of Ann and Peter and all the children of the world.So long
Canut
Es verdad que problemas informáticos lo impidieron que viniera a daros de mis noticias. Pero para ser sincero, después de la vuelta de la gira americana (dónde el público es siempre tan entusiasta y caluroso, daño que es necesario ir siempre de un lugar sin tener tiempo de ir al encuentro de la gente y los lugares) había los reencuentros y allí debo decir que aproveché.
Reencuentros con mi compañera, mi amigo (a) s, mis lugares del final del mundo, mi ciudad, mi jardín, mis pinturas, mi familia…. y luego también los proyectos que avanzan y afectan a la puerta de la realidad. Y luego un poco de descansos, barbacoas, estancias en amigos, a la derecha a la izquierda, encuentros ...... mi vida de artista Bohemia bajo el sol provenzal.
Tengo un poco la tranquilidad y siempre de los proyectos y deseos que lo pasan por la cabeza. Parece que no se organiza muy sino que me importa. Hago las cosas cuando tengo deseo de hacerlos y como me pasan por la cabeza. Creo que si me planteaba demasiadas cuestiones antes, no los haría. Pues, los hago cuando brotan en mi, como eso, es mi naturaleza.
Es necesario absolutamente que os haga parte de lo que recientemente profundamente lo afectó. Mi compañera lo llevó ver la exposición de OUSMANE SOW en Arles.“Cómo es posible crear cosas como eso, con sus manos; ¿este conocimiento? La suavidad y la fuerza mezcladas que está en sus dedos, es notable. Maraméwé.
La EXPO se tenía en una capilla con una luz fieltrada. En el centro, una gran tela para ver un documentario extraordinario sobre Ousmane Sow en Dakar, creando, dar la vida de sus manos. Permanecí tapado abierta y mi corazón se apretó de alegría y tristeza al mismo tiempo. Me quisiera encontrarlo, este hombre. Tiene tanto talento. Me quisiera instalarme ante él y observarlo hacer. Los colores que fabrica, cómo hace los cuadrados para su casa, es espléndido. Ataca varias cosas al mismo tiempo. Deja secarse el para seguir otra y así sucesivamente el al otro.Todas las miradas de sus personajes son vivas. Estas miradas: se tiene la impresión que mueven, incluso que van a hablar.
El hombre inspira el respeto. Se siente el amor que tiene que crear. Pienso que eso debe ser fatigante para él, las obras son gigantescas pero retira de su persona, la calma, la felicidad, de la fuerza tranquila. No habla. Por fin, es un ser que me pasó a ser caro y cuyo conocimiento querría hacer su.
Entre sus esculturas, la del belicoso, el a la lanza, lo afectó mucho, los combatientes también y la mujer que da el seno al nino, y al hombre también (Victor Hugo, nota). Sólo tengo estas algunas palabras para deciros lo que experimenté y observo a menudo su libro que compré y la emoción me toma. No comprendo cómo es posible llegar a desencadenar tal emoción en la gente y lo admiro.
Cuando observaba el documental, tengo de gritar después de la gente que hablaba tranquilamente, para hacerlos callar. Mi cuerpo era lleno de escalofríos, tanto eso lo trastornó. Después de me planteo cuestiones. ¿Por qué la gente se hace del mal? ¿por qué no son como los artistas y no son tan simples que la creación? Nada que con las manos y el corazón se da la felicidad. Porqué tanto furia en las sociedades cuando todo podía ser tan tranquilo y sereno que lo que damos a ver este hombre cuando talla. Es simple, es verdad.
Cuando hemos salido, tuve un choque encontrando la realidad. Pasé de un mundo de paz, colores, inventividad, creación, belleza, serenidad, silencio al ruido de la ciudad. Tuve deseo de ir inmediatamente para este otro país, pero tenía cosas que hacer.
Por fin, si cruzáis una de sus exposiciones, van a verlo. Mí, Canut, le digo: bravo y gracias Sr. OUSMANE Sow para haberlo afectado a lo sumo profundo de mi estar por su talento.

Para encontrar un poco de esta calma, fuimos a ver nuestro amigo el Indio. No es indio muy, él incluso crecido juntos en la misma ciudad. También no se hicieron mal bromas cuando se era joven. Vive también un final del mundo. Sin nada alrededor si es la naturaleza salvaje.
Carretera hacia
el final de
mundo.
No os digo dónde es, él le gusta la paz. Tiene su casa sobre el agua y también sobre la gama.
Él mismo las fabricó y es un ser raro y una fuerza tranquila de la naturaleza. Tesorero de sus palabras, divertido, quitado de nuestras dificultades ciudadanas y urbanas para vivir con lo que lo rodea y de la felicidad de ser con su pequeña familia. Es para eso que lo se llama el indio. Se da la vuelta a la parte fundamental de las cosas.
En él, tomé mi achicador, y fui a recoger la ensalada de mar, algunos tellines, pequeños pescados, no había ya que a hacer el fuego de leña y sentarse alrededor.

Una pequeña estancia en París también. Se tuvo oportunidad, el sol de Provence los siguieron. Es bonita París, al sol, a Montmatre. Una tarde se fue a pasear en el barrio. Dónde que sea, no puedo impedirme cantar en voz alta. En realidad, hablo cantando, y con mi compañera, nosotros converso a menudo como eso sin preocupación. A la cabeza que hace la gente quien cruzamos, no pasamos inadvertidos, pero qué placer de cantar paseando en la gran ciudad. No hay a decir, Montmartre, gustamos, pero maraméwé, es fatigante. Es lleno de escaleras, callejuelas, escaleras en las callejuelas.
En un momento, se subía uno entre tanto otros y un grupo de tres jóvenes músicos (un guitarrista, un cantante, un contrabajo era instalado en medio de una escalera y jugaban y cantaban para los curiosos. El cantante con una magnífica voz pelada. Jugaron del reggae, del blues). Se sentó sobre las marchas como otras personas y se escuchó. En el momento en que iban a detenerse, les pregunté si quisieran bien prestarme su guitarra, y jugué algunos pedazos de guitarra (flamenco clásico) luego cantado dos canciones. Se hizo una improvisación, como eso, en la calle. Era sympa. Se se saludó y se nos siguió nuestra carretera siguiendo a cantar con mi amiga. Me no me acuerdo de su nombre pero tengo su cara en cabeza. Ellos, no me conocen, saben pero que me llamo Canut. Os lo repito, Montmartre, allí-alto, cuando el cielo es azul, esto soy de verdad sympa y espléndido. Hacia el “Lapin Agile” a la parte baja de las vides, se se creería a la campaña.

A pesar de todo conseguí pintar la pared blanca de la terraza en mis amigos. El blanco, es bueno, pero es mejor aún con un paisaje camargués parte. ¡Ha.! ¡la Camargue en pleno Montmartre, eso faltaba al paisaje!

Buena madre, tomé un metro sin conductor, estaba muy impaciente. Prefiero el dónde hay aún conductores. Me siento tranquilizador y puedo cantar. No son muy alegres, la gente en París. Cuando la puerta del metro va a cerrarse, hay una señal sonora. Entonces hago eco de la señal sonora, dos o tres veces. La gente me observa sorprendida. Entonces, tomo mi acento provenzal y les interpreto pasos de las películas de Marcel Pagnol. “Avé l' assent peuchère”. Al cabo de un momento, se reen, pero eso no viene inmediatamente. ¿Parece que no soy muy discreto, y entonces? es necesario aportar bien de la risa y la alegría.

Os muestro otra barbacoa que improvisé en otra esquina perdida. Amigos, la familia, la naturaleza, un pequeño cabanon no mayor que un pañuelo de bolsillo (es en la canción y también a este lugar) y aquí aún un buen momento.

Flores de Camargue a principios de octubre para todas vosotras y todos.

Sí, hay también el proyecto de la asociación “el mundo de José Reyes” que avanza. Queda aún muchas cosas por establecer pero ahora se avanza seriamente.
Gracias El Rubio para su interés y sus informaciónes para la asociación. Vamos a abrir el blog para informaros de su objeto y sus proyecciones.

Y por supuesto, hay el trabajo. Como hay mucho placer, no tengo la impresión que es trabajo. Todos mis hermanos os saludan todos, en particular, el público cruzado en los EE.UU en la última gira.
Un gran buenos días a Bob Morris.

Os saludo, los niños de Ann y Peter y a todos los niños del mundo.
A pronto
Canut