Les retrouvailles avec ma tante Pomponnette
Samedi 28 avril
Nous sommes allés la chercher à la gare d'Arles ("Arles, Arles : 3 mn d'arrêt"). J'anticipe d'une voix tonitruante l'annonce du haut parleur.
Il fait encore très beau en ce début de soirée.
- "Té, regarde là-bas, tu ne peux pas te tromper, on ne voit qu'elle, c'est la plus grande". Un petit bout de femme fait de grands signes de la main. C'est Pomponnette, ma tante, la femme à Papa Jean, frère de José Reyes. Son fils Couc s'approche avec sa femme et ses deux petites-filles. Le bonheur rayonne sur chaque visage. Sourires, rires, étreintes.
Il y a longtemps que je ne l'avais pas vue. Le temps de déposer ses bagages et on se retrouve à la maison, dans le jardin autour d'une braise. Echange de bons souvenirs, de la famille, de mon père.
Toute la rue en a profité : la bonne humeur était bruyante et je n'ai pu m'empêcher de faire le clown pour faire rire les enfants. J'imite les bruits des animaux. Je refais les films de Pagnol et la partie de belote avec Raimu. Ugolin et le Papé. On a bien rit.
Puis j'ai pris ma guitare. Quand j'ai chanté la chanson pour mon père "Si vous êtes venus, gens de tous pays, aux Saintes-Maries, vous l'avez connu, celui qu'on appellait José Reyes le gitan...." les yeux de ma Pomponnette ont brillé et l'émotion l'a étreinte. C'était le bonheur de ce passé, de cet homme, de cette vie là dans ces temps là.
Pomponnette n'est pas gitane, mais elle est gitane de coeur. Elle est arrivée jeune fille, un jour aux Saintes, au moment du pélerinage des gitans. Voyant qu'elle allait dormir, seule sur la plage, mon père s'est approché et lui a dit
- Dis, petite, tu ne crois pas que tu vas pouvoir dormir comme ça toute seule. Viens, il y aura une place chez nous, dans les caravanes. Et il l'a prise sous son aile protectrice. Elle a rencontré toute la famille dont Papa Jean avec qui elle a eu un enfant plus tard. D'instinct, elle s'est adaptée. Toutes et tous l'ont aimée.
Même séparée de son mari, elle a continué à élever son fils dans la pure tradition gitane et les valeurs anciennes. D'ailleurs, elle parle gitan avec eux et utilise les mêmes expresssions.
Maramewé, quand elle rouspète, elle prononce les mêmes choses. Elle est gitane jusque dans les mots. Que c'était bon de la retrouver. On n'a pas vu passer le temps qu'il était déjà 2 h du matin.
On s'est souhaité la bonne nuit et dit à demain, pour manger le soir chez ma soeur Nénette qui avait tellement envie de la voir.
Dimanche, donc, on était chez ma soeur. La tante avait amené des albums de photos. C'est marrant de nous revoir tous avec des années en moins, de revoir les mariages des uns et des autres, de fixer des instants de fête. C'est vrai que nous gitans d'avant n'avions pas le besoin de fixer les choses et de les enfermer dans des images. Mais il est vrai qu'elles sont agréables à regarder après.
Immédiatement après son arrivée, elle a mis son grand tablier blanc et a commencé à préparer le repas avec les autres. Les années finalement n'étaient pas passées. Elle était à sa place, avec les habitudes de la maison.
Après diner, nous avons feuilletté les albums et parlé, parlé....
José était bien sûr présent.
Pour vous faire partager un instant de ce week-end, je mets la vidéo sur laquelle il chante accompagné de Manuel Arenas et Bambo Baliardo : "
Aujourd'hui, 1er mai, on s'est encore retrouvés au restaurant avec Pomponnette, son fils Cyril et sa femme, les deux enfants Shanon et Maeva. Je ne sais pas pourquoi, mais notre table est la cible de tous les regards. Est-ce parce que je joue de la trompette avec ma main, ou que j'imite et caricature tout ce qui m'amuse. Et puis j'aime aussi chanter à haute voix, a capella. J'ai raconté à mon cousin Cyril quelques farces que je faisais pendant mes tournées à l'étranger. La tablée était morte de rire à l'évocation de certaines blagues. Je l'avoue, je suis fantasque, ou que je me trouve et qu'importe les gens présents, j'aime m'amuser et faire rire.
Maintenant Pomponnette est sur la route du retour et je vais retourner à des idées de tableau qui me sont venues.
Bientôt, je vais repartir sur les routes de la musique.
En attendant, je vous envoie à tous un bouquet de bonheur pour les jours et années à venir.
Canut
Et pour bien terminer et commencer un nouveau jour : "BAMBOLEO"
Saturday April 28
We went to seek her at the station of Arles (“Arles, Arles: 3 mn of stop”). I anticipate of a thundering voice the advertisement of the high speaker.
The weather is still very nice at this beginning of evening.
- “Té, looks at over there, you cannot be mistaken, one sees only her, she is largest”. A small woman made of large signs of the hand. This is Pomponnette, my aunt, the woman with Papa Jean, brother of Jose Reyes. Her son, Couc, approaches with his wife and his two grand-daughters. Happiness radiates on each face. Smiles, laughter, pressures. A long time ago that I had not seen them.
Time to deposit her luggage and one is found at the house, in the garden around a barbecue. Exchange of good memories, the family, my father. All the street in profited: good mood was noisy and I could not prevent to me from making the clown to make laugh the children. I imitate the noises of the animals. I remake films of Pagnol and the part of belote with Raimu. Ugolin and Papé. One has well laughs.
Then I took my guitar. When I sang the song for my father “If you came, people of all countries, aux Saintes-Maries, you knew him, that which one called Jose Reyes the gipsy….” the eyes of my Pomponnette shone and the emotion A pressure. It was the happiness of this past, this man, this life there in these times there.
Pomponnette is not gipsy, but she is gipsy of heart. She arrived girl, one day to the Saintes-Marie-de-la-mer, the time of the pélerinage of the gipsies. While she was going to sleep, only on the beach, my father came near and said to her
-"-Small, you Say do not believe that you will be able to sleep like that all alone. Come, there will be a place on our premises, in the caravans. And he took Pomponnette under his protective wing. She met all the family of which Papa Jean with which she had a child later (Cyril). Of instinct, she adapted. All all and liked her. Even separate of her husband, she continued to raise her son in the pure tradition gipsy and the old values. Moreover, she speaks gipsy with them and uses the same expresssions. Maramewé, when she is not happy, she pronounces the same things. She is gipsy until in the words. That it was good to find her. One did not see spending time that it was already 2 H of the morning. One wished oneself the good night and said to tomorrow, to eat the evening in my Nénette sister who wanted so much to see her.
Sunday, therefore, one was in my sister'home. The aunt had brought albums of photographs. It is funny to re-examine us all with years in less, to re-examine the marriages of the ones and others, to fix moments of festival. It is true that we, gipsies of before, did not have the need to fix the things and to lock up them in images. But it is true that they are pleasant to look at afterwards.
Immediately after her coming she put her large white apron and started to prepare the meal with the others. The years finally had not passed. She was in her place, with the practices of the house. After dinner, we looked at the albums and spoke, spoke…. Jose was of course present. To make you share one moment of this weekend, I put a video on which he sings accompanied by Manuel Arenas and Bambo Baliardo.
“ Today, May 1,
We still found ourself at the restaurant with Pomponnette, his son Cyril and his wife, the two children : Shanon and Maeva. I do not know why, but our table is the target of all the glances. This is because I play of the trumpet with my hand, or that I imitate and caricature all that amuses me. And then I also like to sing aloud, and a capella. I told with my Cyril cousin some jokes which I made during my rounds abroad. Counted had died of laughing with the evocation of jokes. I acknowledge it, I am odd, wherever that I am and that imports people present, I like to have fun and make laugh.
Now Pomponnette is on the road of the return and I will turn over to ideas of peints which came to me. Soon, I will set out again on the roads of the music. While waiting, I send to you with a whole a bunch of happiness for the days and years to come.
Canut
And for finishing well and beginning a new day: “BAMBOLEO”
Sábado 28 de abril f
Fuimos a buscarlo en la estación de Arles (“Arles, Arles: 3 minutas de la parada”). Anticipo de una voz que truena el anuncio del altavoz alto.
El tiempo sigue siendo muy agradable a este principio de la tarde.
- “Té- miradas en allá, no puedes ser confundido, una lo ves solamente, él eres el más grande”. Un extremo pequeño de la mujer hecho de las muestras grandes de la mano. Es Pomponnette, mi tía, la mujer con el Papa Jean, hermano de Jose Reyes. Su hijo, Couc ,se acerca con su esposa y sus dos ninas. La felicidad irradia en cada cara. Sonrisas, risa, presiones. Un de largo plazo hace eso no lo había visto.
Tiempo para depositar su equipaje y se encuentra en la casa, en el jardín alrededor de un barbecue. Intercambio de buenas memorias, la familia, mi padre. Toda la calle en beneficiado: el buen humor era ruidoso y no podría prevenir a mí de hacer al payaso para hacer risa a los niños. Imito los ruidos de los animales. Rehago las películas de Pagnol y la parte de belote con Raimu. Ugolin y Papé. Uno tiene risas bien.
Entonces tomé mi guitarra. Cuando canté la canción para mi padre “si viniste, la gente de todos los países, aux Saintes-Maries, tú la sabía, del que se llama Jose Reyes el gitano….” los ojos de mi Pomponnette brillaron y la presión de la emoción . Era la felicidad de este pasado, este hombre, esta vida allí en estas épocas allí.
Pomponnette no es gitana, sino que es gitana del corazón. Llegó muchacha, un día aux Saintes-Maries-de-la-mer, la época del peregrinaje de los gitanos. Cuando se iba a dormir, sólo en la playa, mi padre se acercó y dijo a élla -, pequeña, dices no crees que podrás dormir como eso toda solamente. Venido, habrá un lugar en nuestras plazas, en las caravanas. Y la tomó debajo de su ala protectora. Satisfizo a toda la familia de quien el Papa Jean con quien tenía un niño más adelante. De instinto, se adaptó. Todos los todos y tenido gusto te. Incluso separarte de su marido, continuó criando a su hijo en el gitano puro de la tradición y los viejos valores. Por otra parte, habla a gitano con ellos y utiliza los mismos expresssiones. Maramewé, cuando rouspète, él pronuncia las mismas cosas. Es gitano hasta en las palabras. Que era bueno encontrarla. Uno no vio tiempo del gasto que era ya 2 H de la mañana. Uno se deseaba la buena noche y dijo mañana, comer la tarde en mi hermana de Nénette que deseó tanto verla.
Domingo, por lo tanto, estabamos en la casa de mi hermana. La tía había traído álbumes de fotografías. Es divertido reexaminarnos todos con años adentro menos, reexaminar las uniones de las y de otras, para fijar momentos de fiestas. Es verdad que nosotros los gitanos de antes de que no tuviera la necesidad de fijar las cosas y de trabarlas para arriba en imágenes. Pero es verdad que son agradables de mirar luego. Imediatamente después de su llegada, puso su delantal blanco grande y comenzó a preparar la comida con las otras. Los años finalmente no habían pasado. Estaba en su lugar, con las prácticas de la casa. Después de cena, nosotros miramos los álbumes , hablamos…. Jose estaba por supuesto presente. Para hacerte la parte un momento de este fin de semana, la pongo video en cuál canta acompañado por Manuel Arenas y Bambo Baliardo.
“Hoy, el 1 de mayo, nos encontramos en el restaurante con Pomponnette, su hijo Cyril y su esposa, las dos niñas Shanon y Maeva. No sé porqué, solamente nuestra tabla es la blanco de todos los vistazos. Esto es porque juego de la trompeta con mi mano, o eso que imito y el caricature todo el que me divierte. Y entonces también tengo gusto de cantar en voz alta, tambien capella. Conté con mi primo de Cyril algunas bromas cuál hice durante mis concertos al extranjero. Contado había muerto de reír con el evocation de ciertas bromas. Lo reconozco, soy bromisto, o eso soy y ese importa a gente presente, tengo gusto de tener diversión y de hacer risa. Ahora Pomponnette está en el camino de la vuelta y volcaré a las ideas de pinturas que vinieron a mí.
Pronto, precisaré otra vez en los caminos de la música. Mientras que espera, envío con un conjunto el ramo de felicidad por los días y los años para venir.
Canut
y para acabar bien y comenzar un nuevo día: “BAMBOLEO”