img{ border0px none; } #b-navbar{ height0px; visibility:hidden; } Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings: mai 2007

Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings

Je m'appelle François Marie Reyes dit "Canut" et je suis le fils de José Reyes, chanteur et accompagnateur de Manitas de Plata Baliardo. José Reyes est le père des fils Reyes, membres du groupe Gipsy Kings. Vous ne connaissez pas la véritable histoire de Canut : gitan, chanteur, poète, fils du vent de Camargue. Catherine va se faire son interprète et vous conter l'histoire de sa vie. ©Canut Reyes – CJ 2007 All rights reserved

mercredi, mai 30, 2007

L'association "le monde de José Reyes"


Enfin, l’association « Le monde de José Reyes » voit le jour et nous avons rendez-vous à la mairie au début juin pour présenter officiellement le projet et demander que le nom de José Reyes soit donné à une place dans la ville d’Arles.

Afin de nous soutenir dans cette démarche, je vous demande à tous de laisser un message de soutien sur le blog (votre nom, ville, pays), de demander aux amis qui sont autour de vous d'entrer dans cette démarche qui permettra d’appuyer notre projet. D'autres éléments viendront mais c'est là un premier pas qui sera suivi, je l'espère, par d'autres dont je vous parlerai un peu plus tard.
le-monde-de-jose-reyes@hotmail.fr

Je vous remercie tous infiniment de votre participation.
Ce soir je pars pour la Croatie puis la Serbie mais je vais suivre de très près votre mobilisation à me soutenir car je l'espère de tout coeur et j'y crois.

J'ai rencontré il y a quelques temps, un photographe qui avait exposé des photos de José Reyes et Manitas lors d'une inauguration. Je ne les avais jamais vues et j'ai été surpris par ce nouveau regard, cette façon d'avoir photographié mon père. J'y ai retrouvé son naturel, son élégance, son humanité. Ce photographe s'appelle Michel Lafaille et mon amie est allée lui dire notre émerveillement. Je me suis joins à eux et il nous a promis de nous envoyer généreusement les photos dès le lendemain, ce qu'il a fait. Alors merci, Michel LAFAILLE, pour ton geste, pour tes photos, pour ton coeur.
Je vous en fais partager deux.

Canut


Finally, the association “the world of Jose Reyes” is born and we have appointment with the town hall in the beginning of June to present the project officially and to ask that the name of Jose Reyes be given to a place in the town of Arles. In order to support us in this way, I ask you all to leave a message of support on the blog (your name, city, country), to ask the friends who are around you to enter this way which will make it possible to support our project. Others elements will come but these is there a first step which will be followed, I hope for it, by others about which I will speak to you a little later.
le-monde-de-jose-reyes@hotmail.fr
I infinitely thank you all for your participation.
This evening I leave for Croatia then Serbia but I will very follow close your mobilization to support itself because I hope for it of any heart and I believe in it.
I met a few times ago, a photographer who had exposed photographs of Jose Reyes and Manitas during an inauguration. I had never seen them and I was surprised by this new glance, this way of having photographed my father. I found there his naturalness, his elegance, his humanity. This photographer is called Michel Lafaille and my friend went to tell him our amazement. I am join to them and he promised to us liberally to be sent the photographs as of the following day, which he did. So, thank you, Michel LAFAILLE, for your gesture, your photographs, your heart.
I make some to you share .

Canut


Pasado, la asociación “el mundo de Jose Reyes” es nacido y tenemos cita con el pasillo de ciudad al principio de junio para presentar el proyecto oficialmente y pedir a eso el nombre de Jose Reyes se dé a un lugar en la ciudad de Arles.
Para apoyarnos en este tramite, pido que con todos dejes un mensaje de la ayuda en el blog (tu nombre, ciudad, país), para preguntar a los amigos que están alrededor de ti para incorporar este tramite cuáles permitirán apoyar nuestro proyecto.
Otros elementos vendrán pero éstos están allí un primer paso que sea seguido, yo esperan él, por otros sobre el cual te hablaré un poco más adelante.
le-monde-de-jose-reyes@hotmail.fr
Te agradezco infinitamente todo por tu participación.
Esta tarde me voy para el Croatia entonces Serbia pero muy seguiré cerca tu movilización a la ayuda sí mismo porque espero ella de cualquier corazón y creo en ella.
Encuentro hace algunas veces, un fotógrafo que había expuesto las fotografías de Jose Reyes y de Manitas durante una inauguración. Nunca había visto que ellos y yo fuimos sorprendidos por este nuevo vistazo, esta manera de fotografiar a mi padre. Encontré allí su naturalness, su elegancia, su humanidad.
Este fotógrafo se llama Michel Lafaille y mi amigo fue a decirle nuestro asombro. Soy ensamblo a ellos y nos prometió liberalmente que se enviarán las fotografías en fecha el día siguiente, que lo hizo. Entonces gracias, Michel LAFAILLE, por tu gesto, tus fotografías, tu corazón. Yo reparto dos con ustedes.

Canut



Sainte Sara

Bonjour à tous,

Le pèlerinage est fini. Même si les temps ont changé ainsi que l'ambiance, la ferveur des purs reste la même. Que Sainte Sarah protège longtemps ce moment avec ses traditions et valeurs propres à la culture gitane.

Je n’ai pas de photos personnelles aussi j’en emprunte quelques unes à l’association Amaro Drom qui combat au quotidien pour améliorer le sort de notre communauté et des plus deshérités.










Elles ne sont pas belles, les petites "noyas" ?

jeudi, mai 24, 2007

Souvenirs, souvenirs.....

Bonjour à tous,


A peine rentré des U.S.A., le pélerinage des Saintes-Maries-de-la-mer commence. La tournée s'est très bien passée. Nous avons tous eu beaucoup de plaisir.


Décalage horaire + pélerinage ne me laissent pas le temps de tout raconter alors, il y a plusieurs mois, j'avais raconté des souvenirs et émotions liés à Montmartre à Paris. Je vous les publie maintenant en attendant les commentaires sur cette semaine.

C'était l'année dernière, un quartier que je connaissais vaguement et que j'ai pu découvrir vraiment : Montmartre.


De Paris, je connais ce qui est le plus touristique, la ville est grande pour moi. J'étais bien passé à Montmartre mais pas dans les mêmes conditions. J'y étais donc pour le mariage de la fille d'une amie à titre personnel, pas en tant que Gypsy King mais en tant que Canut, invité pour l'amitié et le plaisir d'être présent.

J'ai découvert vraiment un Paris que je ne connaissais pas. Quand on est sur le boulevard Barbès, on quitte un monde multicolore pour se retrouver dans une espèce de grand village.

La place des Abesses, la rue Lepic, la rue des trois frères, rue Ravignan, rue Berthe..... les rues montent toutes vers la basilique du Sacré-Coeur. Il y a un parc en bas à partir duquel, le funiculaire transportent les gens, pour les plus courageux, il y a les escaliers. Pour le fumeur que je suis, c'est dur, toutes ces marches ! Arrivé à la basilique, on domine Paris. Juste derrière, il y a la place du Tertre avec ses peintres, portraitistes, touristes, cafés, terrasses et une ambiance très particulière. On y croise des chanteurs de rue, des musiciens, une foule bariolée et nombreuse. Les maisons rappellent une ville de province, à dimension humaine. Je me souviens qu'il faisait un temps magnifique et Paris m'a paru être la plus belle ville du monde.

Avant le mariage, j'ai donc visité ce quartier qui m'a émerveillé. Je ne savais pas qu'à Montmartre, il y avait des vignes, comme dans les campagnes.

Elles se situent entre la rue Saint-Vincent et la rue des Saules, juste à côté du "Lapin Agile" qui est le plus vieux cabaret parisien. Tout le répertoire des vieilles chansons françaises y est chanté dans une ambiance feutrée, poétique, accueillante et festive. J'y ai découvert plein de beaux textes et d'interprètes qui m'ont enrichi par leurs mots et leur musique. Pour une fois, j'étais spectateur et j'ai découvert autre chose il y a toujours ce même plaisir qu'ont les artistes de se produire et transmettre leur passion.







Un soir, nous sommes allés écouter des musiciens sur la place du Tertre, gitans tziganes, jazzmen et j'ai bien regardé tous les tableaux qui s'offrent aux regards des passants et se vendent parfois aussi. Il y avait un portraitiste extraordinaire. J'ai admiré sa technique et l'immobilité du client. J'aurais bien fait faire le mien mais il fallait attendre longtemps. Nous sommes allés prendre un verre et une très vieille femme, aux vêtements pauvres, à la mine un peu misérable, affublée de rouleaux de papier dessin et de crayons m'a proposé de faire mon portrait. J'étais sûr qu'elle ne dominait pas trop la technique mais elle m'a fait peine alors je l'ai laissée faire contre une certaine somme d'argent. Je préfère oublier le résultat, d'ailleurs j'ai préféré ne pas garder le dessin ; ça a bien fait rire mes amis. Ce sera pour la fois prochaine par un vrai portraitiste. C'est pas grave, cela lui a fait gagner un peu d'argent.


Le mariage par lui-même s'est passé dans un cadre idyllique à l'église Saint-Pierre de Montmartre, place du tertre. Que les mariés étaient beaux ! L'arrivée de la mariée en Mercèdès blanche décapotable parmi la foule des invités et des touristes mélangés, ne sachant pas si c'était un rêve ou la réalité reste un moment de conte de fée.
Après la cérémonie, la fête s'est passée dans le parc du musée de Montmartre avec pour décor les fameuses vignes et le jardin magnifiquement décoré. Waouh, quel romantisme. Où que je sois, dès lors où le bonheur, l'amour et l'amitié règnent, je me sens chez moi, quelles que soient les cultures, les gens. Et là c'est du bonheur à grandes bouffées que j'ai respiré.





Pour la mariée, j'ai appris et chanté "dos gargenias para ti". La lumière de son regard a été un remerciement qui m'est allé droit au coeur. Que vive ce mariage pour l'éternité. C'est un superbe couple, c'était une superbe journée.



Si je viens vivre à Paris, c'est sûr que je choisirai ce quartier. Le seul problème c'est que ça monte et ça descend tout le temps. C'est bon pour la forme mais faudra s'habituer aux pavés, aux escaliers...

On peut toujours rêver

Canut

Merci pour vos messages, j'y répondrai plus tard. Je vais aux Saintes-Maries.



Hello,

Hardly returned from the U.S.A., the pilgrimage of “les Saintes-Maries-de-la-mer”starts. The round occurred very well. We had all much pleasure. Time shift + pilgrimage does not leave me time all to tell then, several months ago, I had told memories and emotions related to Montmartre in Paris. I now publish them to you while waiting for the comments over this week. It was last year, a district which I knew juste a little and which I could really discover: Montmartre.
From Paris, I know what is tourist, the city is tall for me. I had passed well to Montmartre but not under the same conditions. I was there for the marriage of the daughter of a friend, not as Gypsy King but as Canut, invited for the friendship and the pleasure of being present.
I really discovered Paris that I did not know. When one is on the Barbès boulevard, one leaves a multicolored world to find oneself in a special large village. The place des Abesses, la rue Lepic, la rue des trios frères, la rue Ravignan, la rue Berthe..... the streets assemble all worms the basilica of the “Sacré-Coeur”. There is a park in bottom from which, the funicular transport people, for most courageous, there are the stairs. For the smokers, it is hard, all these steps! Arrived at the basilica, Paris is dominated. Just behind, there is “la place du tertre” with its painters, portraitists, tourists, coffees, terraces and a very particular environment. One crosses street singers there, musicians, a multi-coloured and many crowd. The houses point out a provincial town, with human dimension. I remember that the weather was splendid and Paris appeared me to be the most beautiful city of the world.
Before the marriage, I visited this district which filled with wonder me. I did not know that in Montmartre, there were vineyards, as in the country.
They are located between la rue Saint-Vincent and la rue des saules, just beside the "Lapin Agile" which is the oldest Parisian cabaret. All the repertory of the old French songs is sung there in an poetic, musical and festive environment. I have there overdraft full with beautiful texts and interpreters who enriched me by their words and their music.
One evening, we went to listen to musicians on the place “du tertre”, gipsies, jazzmen and I looked at well all the paints which are offered to the glances passers by and are sold sometimes too. There was an extraordinary portraitist. I admired his technique and the immobility of the customer. I would have made well do mine but it was necessary to wait a long time. We went to take glass and a very old woman, with poor clothing, with the a little miserable face, with rollers of paper drawing and pencils proposed to me to make my portrait. I was sure that she did not dominate too the technique but she made me sorrow then I let she make against a certain amount of money. I prefer to forget the result, moreover I preferred not to keep the drawing; that made well laugh my friends. It will be for the nearest time by a true portraitist. It is not serious, that saved to her a little money.
The marriage occurred in an idyllic place : the church Saint-Pierre de Montmartre, place du Tertre. How the married were beautiful! The arrival of the married woman in convertible Mercèdès white with the crowd of the guests and the mixed tourists, not knowing if it were a dream or reality remains one moment of fairy tale.
After the ceremony, the festival occurred in the park from the museum from Montmartre with for decoration the famous vineyards and the garden magnificiently decorated. Waouh, which romanticism.
Where that I would be, consequently where happiness, the love and the friendship are, I feel at home, whatever the cultures, people. And there it is happiness with great puffs which I breathed.
For the marriedwoman, I learned and sung "dos gargenias para Ti". The light of her glance was a thanks which suited me right to the heart. That this marriage for eternity lives. It is a superb couple, it was a wonderful day.
If I come to live in Paris, it is sure that I will choose this district. The only problem it is that goes up and that goes down all the time. It is good for the form but will be necessary to be accustomed to the paving stones, with the staircases... One can always dream
Thank you for your messages, I will answer it later. I go to the Saintes-Maries-de-la-mer.



Ola,

Apenas vuelto a entrar de U.S.A., el peregrinaje des Saintes-Maries-de-la-mer empieza. Los conciertos muy pasó bien. Todos tuvimos mucho placer. Desfase por hora + peregrinaje no me dejan el tiempo de decirlo todo entonces, hace varios meses, había dicho recuerdos y emociones vinculados a Montmartre en París. Se los publico ahora en espera de los comentarios sobre esta semana
Era el año pasado, un barrio que conocía un poco y que pude descubrir realmente: Montmartre. De París, conozco lo que es el más turístico, la ciudad es grande para mi. Había pasado bien a Montmartre pero no en las mismas condiciones. Había pues para el matrimonio de la muchacha de una amiga individualmente, no como Gypsy King pero como Canut, invitado para la amistad y el placer de estar presente. Descubrí realmente París que no conocía. Cuando se está sobre el boulevard Barbès, se deja un mundo multicolor para encontrarse en una especie de gran pueblo. La place des Abesses, la rue Lepic, la rue des trois frères, la rue Ravignan, la rue Berthe..... las calles suben muy hacia la basílica del Sacré-Coeur. Hay un parque en parte baja que ir del cual, el funicular transportan a la gente, para los más valientes, hay las escaleras. ¡Para el fumador que soy, es duro, todas estas marchas! Llegado a la basílica, se domina París. Exactamente detrás de, hay : la place du Tertre con sus pintores, retratistas, turistas, cafés, terrazas y un ambiente muy particular. Se cruzan cantadores de calle, a músicos, a una numerosa muchedumbre abigarrada . Las casas recuerdan una ciudad de provincias, a dimensión humana. Me acuerdo que hacía un tiempo espléndido y París me pareció ser la más bonita ciudad del mundo.
Antes del matrimonio, pues visité este barrio que lo maravilló. No sabía que a Montmartre, había vides, como en las campañas. Se sitúan entre la rue Saint-Vincent y la calle des Saules, exactamente junto al "Lapin Agile" que es el más viejo cabaret parisiense. Se canta todo el repertorio de las viejas canciones francesas en un ambiente musical, poética, acogedor y festiva. Hay lleno de bonitos textos e intérpretes que lo enriquecieron por sus palabras y su música. Para una vez, era espectador y descubrí otra cosa hay siempre este mismo placer que tengo los artistas de producirse y transmitir su pasión.
Una noche, fuimos a escuchar músicos « place du tertre », gitanos, jazzmen y observé bien todos los cuadros que se ofrecen a las miradas de las guías y se venden a veces también . había un retratista extraordinario. Admiré su técnica y la inmovilidad del cliente. Habría hecho bien hacer el mío pero era necesario esperar mucho tiempo. Fuimos a tomar una copa y una muy vieja mujer, a las prendas de vestir pobres, a la mina un poco miserable, con rodillos de papel dibujo y de lápices me propuso hacer mi retrato. Estaba seguro que no dominaba demasiado la técnica pero me hizo dolor entonces yo le dejó hacer contra una determinada cantidad. Prefiero olvidar el resultado, por otra parte preferí no guardar el dibujo; eso hizo bien reir a mis amigos. Será por próxima vez por un verdadero retratista. No es grave, eso le hizo ganar un poco de dinero.
El matrimonio por sí mismo pasó en un marco idílico a la iglesia Saint-Pierre de Montmartre,¡ Que casados los eran bonitos! La llegada de la novia en Mercèdès blanca convertible entre la muchedumbre de las huéspedes y turistas mezclados, no sabiendo si fuera un sueño o la realidad permanece un momento de cuento de hada.
Tras la ceremonia, la fiesta pasó en el parque del museo de Montmartre con para decorado las famosas vides y el jardín magníficamente decorado. Waouh, qué romanticismo. Dónde que sea, por lo tanto dónde la felicidad, el amor y la amistad reinan, me siento en casa, cualesquiera que sean las culturas, a la gente. Y allí es felicidad a grandes soplos que respiré.
Para la novia, aprendí y cantado "dos gardenias para Ti". La luz de su mirada fue unas gracias que me fueron derecho al corazón. Que viva este matrimonio para la eternidad. Es un magnífico par, era un magnífico día. Si vengo a vivir a París, es seguro que elegiré este barrio. El único problema es que eso sube y eso desciende todo el tiempo. Es bueno para la forma pero será necesario acostumbrarse a los adoquines, a las escaleras...
Se puede siempre soñar.
Canut
Gracias para sus mensajes, habrá más tarde. Voy a Saintes-Maries-de-la-mer.

mercredi, mai 09, 2007

On the road again

Eh oui, les tournées reprennent. Vous avez les dates sur le site des Gipsy Kings.
Alors en attendant, je vous mets cette vidéo et je vous commente les souvenirs que cela me rappelle.





Tout au début, on entend mon père José Reyes qui chante. Il est près du champ de tir à Saint-Martin-de-Crau. A cette époque, il y avait encore des arbres. Aujourd'hui, des champs d'herbe de la Crau ont remplacé ces bois. José chante un chant profond en marchant, je le revois comme si c'était hier, avec son pantalon rayé, sa chemise noire, sa canne. Il avance libre et sa voix , à nulle autre pareille s'exprime pure et chaude.
Des gitans voyagent dans des verdines traditionnelles ; de plus récentes, au style coloré, filmées à Saint-Rémy, une guitare accrochée sur laquelle je n'ai pu m'empêcher de dessiner, en haut à gauche; l'intérieur de caravanes anciennes, le pont Van Gogh, c'est à Arles ; une vielle photo de Joseph Rey dit "le borgno" et les fameuses photos de Lucien Clergue. Sur la 1ère, mon père tient mon frère Nicolas dans ses bras. Puis on nous voit jouer dans les caves de Sarragan, situées dans les vieilles carrières des Baux de Provence, je chante avec mon père.
Après nous sommes aux caravanes, José, moi-même, la petite fille de Nicolas Nésançon danse ainsi que Simone la fille de mon frère Paul qui joue de la guitare. Ces petites noyas ont déjà toute la grâce des danseuses gitanes.
Ah, c'est le campement aux Saintes-Maries-de-la-mer autour du feu. C'est le meilleur moment.
A cette époque, nous travaillions tous, à la ferraille, au marché. Ici, nous faisons les vendanges avec mon frère Nicolas en chantant.
Photo de Lucien Clergue : les Saintes-Maries, mon père et mon frère Nicolas, guitare en main.
Ensuite, on aperçoit José qui descend d'une Ford tonus break. Il attache la caravane à la voiturure pour partir au pélerinage des Saintes-Maries. On préparait ce moment longtemps à l'avance et nous étions tous à la joie de ce grand rendez-vous du pélerinage.Fayonne est dans la caravane.
Arrivés aux Saintes, on voit la ferveur des pélerins à l'intérieur de l'église.



/


Photo de Lucien Clergue : José Reyes chante et Manitas de Plata l'accompagne à la guitare.
Encore et encore, le pélerinage est l'occasion de danser, chanter, prier, se retrouver, partager.
Une photo, toujours de Lucien Clergue, pochette du CD "Roots". Le cercle s'est formé, la danse est reine. Les verdines sont présentes. Les gitans forment le cercle, les gadjos sont plus loin, en haut à gauche.
C'était comme ça, dans n'importe quel lieu, José était attendu, la fête commençait par sa voix profonde et tous l'entouraient pour l'écouter chanter, lors de mariages aussi il était toujours sollicité.
Quant à Lucien Clergue, le voici sur une photo, entouré de José Reyes et Manitas de Plata. C'est vrai que tous deux (José et Manitas) sont allés aux Etats-Unis où ils ont reçu un triomphe au Carnegie Hall. Ce fut long de les décider à y venir car Manitas ne voulait prendre ni l'avion, ni le bateau. Il a fallu 4 ans pour le décider. Et puis quand il en est revenu avec mon père, personne n'a voulu les croire. Les gens pensaient qu'ils étaient en vacances à Arles, ou aux Saintes.
d'autres photos de Lucien Clergue nous les montrent sur le bateau (où il y eut la fameuse rencontre avec Dali).
Lucien Clergue est le photographe qui a pris le plus grand nombre de photos sur les gitans d'Arles (la famille Reyes notamment), ceux de Montpellier (Manitas et les siens) et sur les pélerinages des Saintes-Maries. Toutes ses photos montrent son talent qui a su capter l'expression et les coutumes gitanes et capturer des moments de vie.
Pendant le pélerinage des Saintes, une autre photo nous montre Lalaou avec en arrière plan, mon père.
On me voit, poser la moquette dans une maison que nous avons habité.
Rue des douaniers, Pour monter ou descendre diverses choses, nous nous servions d'une poulie et d'une corde. ça évitait les escaliers. On s'appropriait la rue aussi. Comme tout un chacun à cette époque. Les gens s'installaient dehors pour discuter. Nous, gitans, encore plus que les arlésiens.
Autre photo de L. Clergue, mon frère Nicolas et moi à la guitare, les enfants, la musique, la danse, Paul mon frère ainé, mon père José, Patchaï. Ma famille.
Une photo aussi, il y a longtemps.
Les pochettes des disques que nous avons faits avec mon père : LOS REYES.
Mes meilleurs souvenirs viennent de cette époque où José était là pour nous aimer et nous guider. Comme j'étais heureux quand il était là.

Je vous mets quelques photos de cette vidéo en attendant mon retour des Etats-Unis. Je prendrai des nouvelles de vous sur le blog.
A bientôt.

Canut



Les photos sont de Lucien Clergue, célèbre photographe arlésien.



Yes, the rounds begin again. You have the dates on the website of Gipsy Kings.
Then while waiting for, I put this video to you and I comment the memories that recalls me.
At the beginning, we hear my father Jose Reyes who sings. he is near to Saint-Martin-of-Crau. At that time, there were still trees. Today, of the grass fields of Crau replaced theses woods. Jose sings a cante jondo while walking, I re-examine it as if it were yesterday, with his striped trousers, his black shirt, his cane. He walks free and his voice, with another similar is expressed pure and hot.
Gipsies travel in traditional "verdines;" more recent, with the coloured style, filmed to Saint-Rémy, a hung guitar on which I could not prevent me from drawing, in top on the left; the interior of old caravans, the Van Gogh bridge, it is in Arles; an old photo of Joseph Rey “the borgno” and the famous photographs of Lucien Clergue.
On 1st, my father holds my Nicolas brother in his arms. Then we see us playing in the cellars of Sarragan, located in the old careers of the Baux de Provence, I sing with my father.
After we let us be with the caravans, Jose, myself, the small girl of Nicolas Nésançon dances as Simone the girl of my Paul brother who plays guitar. These small "noyas" have already all the grace of the dancers gipsies. Ah, this is the camping in the Saintes-Maries-de-la-mer, all around fire. It is the best moment.
In this time, we worked all, with scrap, the market. Here, we make the grape harvest with my Nicolas brother while singing.
Photograph of Lucien Clergue: aux Saintes-Maries-de-la-mer, my father and my Nicolas brother, guitar in hand. Then, we sees Jose who goes down from a break Ford Tonus. He attaches the caravan to the car to go to the pelgrinage des Saintes-Maries . We prepared this moment a long time in advance and we all were with the joy of this great appointment of the pelgrinage. Fayonne is in the caravan. Arrived to the Saintes-Maries, we see the enthusiasm of the pélerins inside the church.
Photograph of Lucien Clergue: Jose Reyes sings and Manitas de Plata accompanies him with the guitar.
Still and still, the pelgrinage is the occasion to dance, sing, request, to find themselves, share. A photograph, always of Lucien Clergue, small pocket of CD “Roots”. The circle was formed, the dance is queen. The "verdines" are present. The gipsies form the circle, the gadjos are further, in top on the left. It was like that, in any place, Jose was awaited, the festival started with his major voice and all surrounded him to listen him sing, at the time of marriages also he was always requested.
As for Lucien Clergue, here on a photograph, surrounded by Jose Reyes and Manitas de Plata. It is true that both (Jose and Manitas) went to the United States where they received a triumph in Carnegie Hall. It took a long time to decide them to come there, Manitas wanted to take neither the plane, nor the boat. It took 4 years to decide him. And then when they returned from there with my father, nobody wanted to believe them. People thought that they were on holiday in Arles, or Saintes-Maries-de-la-mer.
Other photographs of Lucien Clergue show them to us on the boat (where there was the famous meeting with Dali). Lucien Clergue is the photographer who took the greatest number of photographs on the gipsies of Arles (the Reyes family in particular), those of Montpellier (Manitas and them his) and during the pelgrinage of the Saintes-Maries-de-la-mer. All his photographs show his talent which knew to collect the expression and the use gipsies and to capture moments of life. During the pelgrinage des Saintes-Maries, another photograph shows us Lalaou with in background, my father. We see me, to pose the fitted carpet in a house which we lived : rue des Douaniers, to bring differents things, we made use of a pulley and a cord. that avoided the staircases.
We adapted the street too. Like all one each one at that time. People settled outside to discuss. Us, gipsies, even more than the arlésiens.
Another photograph of L. Clergue, my Nicolas brother and me with the guitar, children, music, dance, Paul my brother, my Jose father, Patchaï. My family. A photograph also, a long time ago. Small pockets of the discs which we made with my father: LOS REYES. My best memories come from this time when Jose was there to love us and to guide us. As I was happy when he was there. I put some photographs of this video to you while waiting for my return of the United States. I will take news of you on the blog. So long.
Canut
Eh sí, los redondos comienzan otra vez. Tienes las fechas en el website de los Gipsy Kings. Entonces mientras que espera, pongo este vídeo y comento las memorias que ese me recuerda. Todo al principio, uno oye a mi padre Jose Reyes que canta. Está cerca de Saint-Martin-de-Crau. En aquel momento, había árboles inmóviles. Hoy, de la hierba de Crau substituyeron este la madera. Jose canta un cante jondo mientras que camina, yo la reexamina como si fuera ayer, con sus pantalones rayados, su camisa negra, su bastón. Avanza libremente y su voz, con la falta de información otro similar es pura y caliente expresada.
Los gitanos viajaban en "verdines" tradicionales; más reciente, con el estilo coloreado, filmado en Saint-Rémy, una guitarra colgada en que yo no podría evitar que dibuje, en tapa a la izquierda; el interior de viejas caravanas, el puente de Van Gogh , está en Arles; una vieja foto de José Rey dice “el borgno” y las fotografías famosas de Lucien Clergue.
En 1r, mi padre sostiene a mi hermano Nicolas en sus brazos. Entonces uno nos ve jugar en los sótanos de Sarragan, situados en las viejas carreras de los Baux-de- Provence, yo canta con mi padre.
Después de que nos dejemos estar con las caravanas, Jose, mismo, la muchacha pequeña de Nicolas Nésançon baila como Simone a muchacha de mi hermano Paul que toca la guitarra. Estas pequenas ninas tienen ya toda la tolerancia de los gitanos de los bailarines. Amperio hora, es el acampar aux Saintes-Maries-de-la-mer, alrededor de fuego. Es el mejor momento.
En aquel momento, trabajamos todos, con el desecho, el mercado. Aquí, hacemos la cosecha de la uva con mi hermano Nicolas mientras que cantan.
Fotografía de Lucien Clergue: mi padre y mi hermano Nicolas, guitarra a disposición. Entonces, uno ve a Jose que va abajo de una Ford tonus break. Pega la caravana al coche para ir alperegrinaje de Saintes-Maries-de-la-mer.Preparabamos este momento un de largo plazo por adelantado y nosotros todos estaba con la alegría de esta gran cita del peregrinaje.
Fayonne, mi hermana, está en la caravana. En las Saintes-Maries, uno ve el entusiasmo de los pélerins dentro de la iglesia.
Fotografía de Lucien Clergue: Jose Reyes canta y Manitas de Plata lo acompaña con la guitarra. Aún y aún, el peregrinaje es la ocasión a bailar, cantar, solicitar, para encontrarse.
Una fotografía, siempre de Lucien Clergue, bolsillo pequeño del CD “Roots”. El círculo fue formado, la danza es reina. Los "verdines" están presentes. Los gitanos forman el círculo, los gadjos son más futuros, en tapa a la izquierda.
Era como ése, en cualquier lugar, Jose fue aguardado, el festival comenzado con su voz importante y todo rodeado a escuchar él para cantar, a la hora de uniones también fue solicitado siempre.
En cuanto a Lucien Clergue, aquí en una fotografía, rodeada por Jose Reyes y Manitas de Plata. Es verdad que ambos (Jose y Manitas) fueron a los Estados Unidos en donde recibieron un triunfo en Carnegie Hall. Tomó un de largo plazo para decidir que él a venir allí transporta Manitas deseó tomar ni el plano, ni el barco. Tomó 4 años para decidirle. Y entonces cuando volvió de allí con mi padre, nadie deseó creerlos. Poblar el pensamiento que eran el día de fiesta en Arles, o Saintes-Maries-de-la-mer.
Otras fotografías de Lucien Clergue nos los demuestran en el barco (donde había la reunión famosa con Dali). Lucien Clergue es el fotógrafo que tomó el número más grande de fotografías en los gitanos de Arles (la familia de Reyes particularmente), los de Montpellier (Manitas y ellos el suyo) y en los peregrinajes de las Saintes-Maries-de-la-mer. Todas sus fotografías demuestran a su talento cuáles sabían para recoger a la expresión y a los gitanos de los hábitos y para capturar momentos de la vida.
Durante el peregrinaje, otra fotografía nos demuestra Lalaou con en el fondo, mi padre. Uno me ve, para presentar la alfombra cabida en una casa que vivimos: rue des Douaniers. de costumbres, montar o descender varias cosas, hicimos uso una polea y una cuerda. eso evitó las escaleras. Uno adaptó la calle también. Como cada uno en aquel momento. Gente colocada afuera para discutir. Nosotros, gitanos, aún más que los arlésiens.
Otra fotografía de L. Clergue, mi hermano y yo con la guitarra, niños, música, danza, Paul , Nicolas mi hermano , mi padre Jose, Patchaï. Mi familia. Una fotografía también, un de largo plazo hace. Bolsillos pequeños de los discos que hicimos con mi padre: LOS REYES .
Mis mejores memorias vienen a partir de este tiempo en que Jose estaba allí amarnos y dirigirnos. Pues era feliz cuando estaba allí.
Puse algunas fotografías de este vídeo mientras que esperaba mi vuelta de los Estados Unidos. Tomaré noticias de ustedes en el blog.
Tan de largo.
Canut

dimanche, mai 06, 2007

Gildas et Jean-Baptiste Boclé

Avec les frères Boclé : Gildas et Jean-Baptiste, j'ai enregistré plusieurs musiques et participé à un de leur C.D.
Ce sont des musiciens pour lesquels j'ai beaucoup de respect et dont j'apprécie le travail. Je travaille en ce moment avec eux à la réalisation d'un album.
Merci à tous les deux pour votre patience et votre sens artistique.
Canut



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