img{ border0px none; } #b-navbar{ height0px; visibility:hidden; } Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings: avril 2007

Canut Reyes, fils du chanteur gitan : José Reyes et membre des Gipsy Kings

Je m'appelle François Marie Reyes dit "Canut" et je suis le fils de José Reyes, chanteur et accompagnateur de Manitas de Plata Baliardo. José Reyes est le père des fils Reyes, membres du groupe Gipsy Kings. Vous ne connaissez pas la véritable histoire de Canut : gitan, chanteur, poète, fils du vent de Camargue. Catherine va se faire son interprète et vous conter l'histoire de sa vie. ©Canut Reyes – CJ 2007 All rights reserved

lundi, avril 30, 2007

Les retrouvailles avec ma tante Pomponnette


Samedi 28 avril

Nous sommes allés la chercher à la gare d'Arles ("Arles, Arles : 3 mn d'arrêt"). J'anticipe d'une voix tonitruante l'annonce du haut parleur.
Il fait encore très beau en ce début de soirée.

- "Té, regarde là-bas, tu ne peux pas te tromper, on ne voit qu'elle, c'est la plus grande". Un petit bout de femme fait de grands signes de la main. C'est Pomponnette, ma tante, la femme à Papa Jean, frère de José Reyes. Son fils Couc s'approche avec sa femme et ses deux petites-filles. Le bonheur rayonne sur chaque visage. Sourires, rires, étreintes.
Il y a longtemps que je ne l'avais pas vue. Le temps de déposer ses bagages et on se retrouve à la maison, dans le jardin autour d'une braise. Echange de bons souvenirs, de la famille, de mon père.
Toute la rue en a profité : la bonne humeur était bruyante et je n'ai pu m'empêcher de faire le clown pour faire rire les enfants. J'imite les bruits des animaux. Je refais les films de Pagnol et la partie de belote avec Raimu. Ugolin et le Papé. On a bien rit.
Puis j'ai pris ma guitare. Quand j'ai chanté la chanson pour mon père "Si vous êtes venus, gens de tous pays, aux Saintes-Maries, vous l'avez connu, celui qu'on appellait José Reyes le gitan...." les yeux de ma Pomponnette ont brillé et l'émotion l'a étreinte. C'était le bonheur de ce passé, de cet homme, de cette vie là dans ces temps là.
Pomponnette n'est pas gitane, mais elle est gitane de coeur. Elle est arrivée jeune fille, un jour aux Saintes, au moment du pélerinage des gitans. Voyant qu'elle allait dormir, seule sur la plage, mon père s'est approché et lui a dit
- Dis, petite, tu ne crois pas que tu vas pouvoir dormir comme ça toute seule. Viens, il y aura une place chez nous, dans les caravanes. Et il l'a prise sous son aile protectrice. Elle a rencontré toute la famille dont Papa Jean avec qui elle a eu un enfant plus tard. D'instinct, elle s'est adaptée. Toutes et tous l'ont aimée.
Même séparée de son mari, elle a continué à élever son fils dans la pure tradition gitane et les valeurs anciennes. D'ailleurs, elle parle gitan avec eux et utilise les mêmes expresssions.
Maramewé, quand elle rouspète, elle prononce les mêmes choses. Elle est gitane jusque dans les mots. Que c'était bon de la retrouver. On n'a pas vu passer le temps qu'il était déjà 2 h du matin.
On s'est souhaité la bonne nuit et dit à demain, pour manger le soir chez ma soeur Nénette qui avait tellement envie de la voir.

Dimanche, donc, on était chez ma soeur. La tante avait amené des albums de photos. C'est marrant de nous revoir tous avec des années en moins, de revoir les mariages des uns et des autres, de fixer des instants de fête. C'est vrai que nous gitans d'avant n'avions pas le besoin de fixer les choses et de les enfermer dans des images. Mais il est vrai qu'elles sont agréables à regarder après.
Immédiatement après son arrivée, elle a mis son grand tablier blanc et a commencé à préparer le repas avec les autres. Les années finalement n'étaient pas passées. Elle était à sa place, avec les habitudes de la maison.


Après diner, nous avons feuilletté les albums et parlé, parlé....
José était bien sûr présent.
Pour vous faire partager un instant de ce week-end, je mets la vidéo sur laquelle il chante accompagné de Manuel Arenas et Bambo Baliardo : "





Aujourd'hui, 1er mai, on s'est encore retrouvés au restaurant avec Pomponnette, son fils Cyril et sa femme, les deux enfants Shanon et Maeva. Je ne sais pas pourquoi, mais notre table est la cible de tous les regards. Est-ce parce que je joue de la trompette avec ma main, ou que j'imite et caricature tout ce qui m'amuse. Et puis j'aime aussi chanter à haute voix, a capella. J'ai raconté à mon cousin Cyril quelques farces que je faisais pendant mes tournées à l'étranger. La tablée était morte de rire à l'évocation de certaines blagues. Je l'avoue, je suis fantasque, ou que je me trouve et qu'importe les gens présents, j'aime m'amuser et faire rire.
Maintenant Pomponnette est sur la route du retour et je vais retourner à des idées de tableau qui me sont venues.
Bientôt, je vais repartir sur les routes de la musique.
En attendant, je vous envoie à tous un bouquet de bonheur pour les jours et années à venir.

Canut


Et pour bien terminer et commencer un nouveau jour : "BAMBOLEO"







Saturday April 28
We went to seek her at the station of Arles (“Arles, Arles: 3 mn of stop”). I anticipate of a thundering voice the advertisement of the high speaker.
The weather is still very nice at this beginning of evening.
- “Té, looks at over there, you cannot be mistaken, one sees only her, she is largest”. A small woman made of large signs of the hand. This is Pomponnette, my aunt, the woman with Papa Jean, brother of Jose Reyes. Her son, Couc, approaches with his wife and his two grand-daughters. Happiness radiates on each face. Smiles, laughter, pressures. A long time ago that I had not seen them.
Time to deposit her luggage and one is found at the house, in the garden around a barbecue. Exchange of good memories, the family, my father. All the street in profited: good mood was noisy and I could not prevent to me from making the clown to make laugh the children. I imitate the noises of the animals. I remake films of Pagnol and the part of belote with Raimu. Ugolin and Papé. One has well laughs.
Then I took my guitar. When I sang the song for my father “If you came, people of all countries, aux Saintes-Maries, you knew him, that which one called Jose Reyes the gipsy….” the eyes of my Pomponnette shone and the emotion A pressure. It was the happiness of this past, this man, this life there in these times there.
Pomponnette is not gipsy, but she is gipsy of heart. She arrived girl, one day to the Saintes-Marie-de-la-mer, the time of the pélerinage of the gipsies. While she was going to sleep, only on the beach, my father came near and said to her
-"-Small, you Say do not believe that you will be able to sleep like that all alone. Come, there will be a place on our premises, in the caravans. And he took Pomponnette under his protective wing. She met all the family of which Papa Jean with which she had a child later (Cyril). Of instinct, she adapted. All all and liked her. Even separate of her husband, she continued to raise her son in the pure tradition gipsy and the old values. Moreover, she speaks gipsy with them and uses the same expresssions. Maramewé, when she is not happy, she pronounces the same things. She is gipsy until in the words. That it was good to find her. One did not see spending time that it was already 2 H of the morning. One wished oneself the good night and said to tomorrow, to eat the evening in my Nénette sister who wanted so much to see her.
Sunday, therefore, one was in my sister'home. The aunt had brought albums of photographs. It is funny to re-examine us all with years in less, to re-examine the marriages of the ones and others, to fix moments of festival. It is true that we, gipsies of before, did not have the need to fix the things and to lock up them in images. But it is true that they are pleasant to look at afterwards.
Immediately after her coming she put her large white apron and started to prepare the meal with the others. The years finally had not passed. She was in her place, with the practices of the house. After dinner, we looked at the albums and spoke, spoke…. Jose was of course present. To make you share one moment of this weekend, I put a video on which he sings accompanied by Manuel Arenas and Bambo Baliardo.

“ Today, May 1,
We still found ourself at the restaurant with Pomponnette, his son Cyril and his wife, the two children : Shanon and Maeva. I do not know why, but our table is the target of all the glances. This is because I play of the trumpet with my hand, or that I imitate and caricature all that amuses me. And then I also like to sing aloud, and a capella. I told with my Cyril cousin some jokes which I made during my rounds abroad. Counted had died of laughing with the evocation of jokes. I acknowledge it, I am odd, wherever that I am and that imports people present, I like to have fun and make laugh.
Now Pomponnette is on the road of the return and I will turn over to ideas of peints which came to me. Soon, I will set out again on the roads of the music. While waiting, I send to you with a whole a bunch of happiness for the days and years to come.

Canut

And for finishing well and beginning a new day: “BAMBOLEO”



Sábado 28 de abril f
Fuimos a buscarlo en la estación de Arles (“Arles, Arles: 3 minutas de la parada”). Anticipo de una voz que truena el anuncio del altavoz alto.
El tiempo sigue siendo muy agradable a este principio de la tarde.
- “Té- miradas en allá, no puedes ser confundido, una lo ves solamente, él eres el más grande”. Un extremo pequeño de la mujer hecho de las muestras grandes de la mano. Es Pomponnette, mi tía, la mujer con el Papa Jean, hermano de Jose Reyes. Su hijo, Couc ,se acerca con su esposa y sus dos ninas. La felicidad irradia en cada cara. Sonrisas, risa, presiones. Un de largo plazo hace eso no lo había visto.
Tiempo para depositar su equipaje y se encuentra en la casa, en el jardín alrededor de un barbecue. Intercambio de buenas memorias, la familia, mi padre. Toda la calle en beneficiado: el buen humor era ruidoso y no podría prevenir a mí de hacer al payaso para hacer risa a los niños. Imito los ruidos de los animales. Rehago las películas de Pagnol y la parte de belote con Raimu. Ugolin y Papé. Uno tiene risas bien.
Entonces tomé mi guitarra. Cuando canté la canción para mi padre “si viniste, la gente de todos los países, aux Saintes-Maries, tú la sabía, del que se llama Jose Reyes el gitano….” los ojos de mi Pomponnette brillaron y la presión de la emoción . Era la felicidad de este pasado, este hombre, esta vida allí en estas épocas allí.
Pomponnette no es gitana, sino que es gitana del corazón. Llegó muchacha, un día aux Saintes-Maries-de-la-mer, la época del peregrinaje de los gitanos. Cuando se iba a dormir, sólo en la playa, mi padre se acercó y dijo a élla -, pequeña, dices no crees que podrás dormir como eso toda solamente. Venido, habrá un lugar en nuestras plazas, en las caravanas. Y la tomó debajo de su ala protectora. Satisfizo a toda la familia de quien el Papa Jean con quien tenía un niño más adelante. De instinto, se adaptó. Todos los todos y tenido gusto te. Incluso separarte de su marido, continuó criando a su hijo en el gitano puro de la tradición y los viejos valores. Por otra parte, habla a gitano con ellos y utiliza los mismos expresssiones. Maramewé, cuando rouspète, él pronuncia las mismas cosas. Es gitano hasta en las palabras. Que era bueno encontrarla. Uno no vio tiempo del gasto que era ya 2 H de la mañana. Uno se deseaba la buena noche y dijo mañana, comer la tarde en mi hermana de Nénette que deseó tanto verla.
Domingo, por lo tanto, estabamos en la casa de mi hermana. La tía había traído álbumes de fotografías. Es divertido reexaminarnos todos con años adentro menos, reexaminar las uniones de las y de otras, para fijar momentos de fiestas. Es verdad que nosotros los gitanos de antes de que no tuviera la necesidad de fijar las cosas y de trabarlas para arriba en imágenes. Pero es verdad que son agradables de mirar luego. Imediatamente después de su llegada, puso su delantal blanco grande y comenzó a preparar la comida con las otras. Los años finalmente no habían pasado. Estaba en su lugar, con las prácticas de la casa. Después de cena, nosotros miramos los álbumes , hablamos…. Jose estaba por supuesto presente. Para hacerte la parte un momento de este fin de semana, la pongo video en cuál canta acompañado por Manuel Arenas y Bambo Baliardo.
“Hoy, el 1 de mayo, nos encontramos en el restaurante con Pomponnette, su hijo Cyril y su esposa, las dos niñas Shanon y Maeva. No sé porqué, solamente nuestra tabla es la blanco de todos los vistazos. Esto es porque juego de la trompeta con mi mano, o eso que imito y el caricature todo el que me divierte. Y entonces también tengo gusto de cantar en voz alta, tambien capella. Conté con mi primo de Cyril algunas bromas cuál hice durante mis concertos al extranjero. Contado había muerto de reír con el evocation de ciertas bromas. Lo reconozco, soy bromisto, o eso soy y ese importa a gente presente, tengo gusto de tener diversión y de hacer risa. Ahora Pomponnette está en el camino de la vuelta y volcaré a las ideas de pinturas que vinieron a mí.
Pronto, precisaré otra vez en los caminos de la música. Mientras que espera, envío con un conjunto el ramo de felicidad por los días y los años para venir.
Canut
y para acabar bien y comenzar un nuevo día: “BAMBOLEO”

jeudi, avril 26, 2007

Pour Pesha et sa famille

J'ai déjà mis cette vidéo. Aujourd'hui, elle s'adresse particulièrement à Victoria, sa famille et Pesha.
Nous sommes tous avec vous.
Canut

dimanche, avril 22, 2007

Quel beau dimanche !

Tôt ce matin, je suis descendu dans mon jardin (pas pour y cueillir du romarin mais il y en a) pour arroser, chanter (c'était peut-être un peu matinal pour les voisins, ma voix porte loin et je chante tout ce qui me passe par la tête), parler à la nature
"- Té, t'as encore poussé toi, allez ma belle, fais-moi des petites fleurs de partout."
Puis j'ai parlé aux rosiers, je les ai taillés, cajolés. Les pucerons m'énervent, la prochaine fois je traite ou je leur envoie la fumée de ma cigarette dans la figure. C'est plein d'escargots aussi, des gros, de Bourgogne, je les ai mis dans un pot de fleurs, plus tard je ne les ai plus retrouvés.
J'ai fait quelques plantations aussi, au hasard, j'ai semé des graines.Toute la matinée, j'ai chanté en jardinant, en hélant les voisins qui se réveillaient peu à peu.

Après je suis allé manger chez ma nièce. Avant, beaucoup de gitans d'Arles habitaient en caravane sous le pont, au bord du canal. Beaucoup de Reyes y logeaient. Il y a environ trois ans, la mairie a fait construire un peu plus loin des maisons duplex avec une petite cour pour eux. Elles ont des toits qui ressemblent à des roulottes, arrondis. Il y a quatre, cinq rues entourées par le canal et sa verdure d'un côté et des immeubles de l'autre côté plus loin. Chez ma nièce, c'est très beau et très bien décoré. Les couleurs des meubles, lustres, portes, tableaux éclaboussent de joie les murs blancs. Une inspiration orientale est passée par là. C'est très accueillant et d'une propreté extraordinaire. Les enfants sont trop beaux. Les gitans sont contents d'être dans des maisons, les uns à côté des autres, mais dès que le soir vient, ils ont besoin de se retrouver tous dehors. Il faut qu'ils sortent des maisons et se retrouvent à palabrer autour d'une table, d'une braise, ensemble. Les enfants jouent dans les quelques rues qu'il y a sans danger car c'est leur village, sans aller et venues des passants comme en ville, qui est juste de l'autre côté.
J'ai chanté et joué un peu de guitare.
Maraméwé, que c'est beau tous ces enfants qui entrent et qui sortent, pleins de vie, entrant chez la tante, le cousin, l'oncle, les parents, ressortant pour aller chercher cousins, cousines.
Il faisait tellement beau que j'ai continué ma journée par une petite partie de pêche à la ligne. C'est calme. On entend les oiseaux, je leur réponds. Je m'installe avec mon siège pliant, ma canne et tout le matériel. Hé bien, j'ai sorti une belle carpe qui mesurait au moins 25 cm. Alors je l'ai amenée tout doucement sur la rive, je l'ai mise dans un seau d'eau et nous l'avons photographiée. Ici on n'est pas loin de Marseille, on croit toujours que tu exagères. Après je lui ai dit :
"- Allez ma belle, va, et tu as compris la leçon , hein, que je ne te revoies plus dans le coin, et puis fais attention, y a d'autres pêcheurs plus loin." Je l'ai à peine remise à l'eau qu'elle a filé à toute vitesse rejoindre les profondeurs de l'eau.
Donc, je suis rentré, heureux de ce si beau dimanche.








Early this morning, I am gone down in my garden (not to gather rosemary but there there is) to sprinkle, to sing (it was perhaps a little morning for the neighbors, my voice carries far and I sing all that passes to me by the head), speech with nature “- hi, still pushed you you, go my beautiful, make me small flowers of everywhere.”
Then I spoke with the rose trees, I cut them. The plant louses irritate me, the next time I treat or I send to them the smoke of my cigarette in the face.
It is full of snails also, with large, of Burgundy, I put them in a pot of flowers, later I found them more. I made some plantations also, randomly, I sowed seeds. All the morning, I sang while gardening, by speaking the neighbors who awoke little by little.
After I went to eat in my nephew'house. Before, much of gipsies of Arles lived in the caravan under the bridge, at the edge of the channel. Much Reyes placed there. Approximately three years ago, the town hall made build a little more far from the houses duplex with a small court for them. They have roofs which resemble roulottes, round-offs. There are four, five streets surrounded by the channel and its greenery of a side and buildings on other side further. In my nephew's house, it very beautiful and is very well decorated. The colors of the pieces of furniture, glosses, doors, tables splash with joy the white walls. An Eastern inspiration passed by there. It is very accessible and of an extraordinary cleanliness. The children are too beautiful. The gipsies are glad to be in houses, the ones beside the others, but as soon as the evening comes, they need to find all outside. It is necessary that they leave the houses and find themselves to speak around a table, of an ember, together. The children play in the few streets that there is without danger because it is their village, without going and come from the passers by as downtown, which is right other side. I sang and played a little guitar. Maraméwé, that it is beautiful all these children who enter and who leave, full with life, entering in the aunt, the cousin, the uncle, parents, arising to go to seek cousins, cousins.
The weather was so nice that I continued my day by a small fishing party to the line. It is quiet. One hears the birds, I answer them. I settle with my seat folding, my cane and all the material. Hé well, I left a beautiful carp which measured at least 25 cm. Then I brought it all gently on bank, I put it in a bucket of water and photographed we it. Here one is not far from Marseilles, one always believes that you exaggerate. After I said to him: “- Go my beautiful, goes, and you understood the lesson, is'nt it ?, that I are not re-examined any more in the corner, and then pay attention, there has other fishermen further.” I hardly gave it to the water which it slipped by at any speed to join the depths of water. Therefore, I returned, happy of this so beautiful Sunday.


Temprano esta mañana, me entran abajo en mi jardín (no recolectar el romero pero allí allí es) para asperjar, cantar (era quizás una pequeña mañana para los vecinos, mi voz lleva lejos y canto todo que me pase por la cabeza), discurso con la naturaleza
“- hé guapa, todavía te empujó tú, va mi hermoso, me hace las flores pequeñas de por todas partes.”
Entonces hablé con los árboles color de rosa, yo los corté. Los louses de la planta me irritan, la próxima vez que trato u os envío el humo de mi cigarrillo en la figura. Es llena de caracoles también, con grande, de Borgoña, yo lo puso en un pote de flores, yo no las encontró más adelante más. Me hice algunas plantaciones también, aleatoriamente, sembré las semillas. Toda la mañana, canté mientras que cultivaba un huerto, llamando a los vecinos que se despertaron poco por poco. Después de que fuera a comer en mi sobrina. Afrontar, mucho de gitanos de Arles vivió en la caravana debajo del puente, en el borde del canal. Mucho Reyes colocado allí. Hace aproximadamente tres años, el pasillo de ciudad hecho estructura lejos de las casas se duplica poco más con una corte pequeña para ellas. Tienen azoteas que se asemejen a roulottes, round-offs. Hay cuatro, cinco calles rodeadas por el canal y su verdura de un lado y edificios en el otro lado más lejos. En mi sobrina, muy hermoso y se adorna muy bien. Los colores de los pedazos de muebles, lustres, puertas, tablas salpican con alegría que el blanco empareda. Una inspiración del este pasó cerca allí. Es muy accesible y de una limpieza extraordinaria. Los niños son demasiado hermosos. Los gitanos están alegres estar en las casas, las que está al lado de las otras, pero tan pronto como venga la tarde, necesitan encontrar todo el exterior. Es necesario que salen de las casas y se encuentran a hablar alrededor de una tabla, de una ascua, junto. Los niños juegan en las pocas calles que hay sin peligro porque es su aldea, sin ir y venido de los passers cerca como céntrico, que correcto el otro lado. Canté y toqué una pequeña guitarra. Maraméwé, de que es hermosa todos estos niños que entren y que se vayan, llenos con la vida, entrando en la tía, el primo, el tío, padres, presentándose para ir a buscar a primos, primos. El tiempo era tan agradable que continué mi día por un partido pequeño de la pesca a la línea. Es tranquilo. Uno oye los pájaros, os contesto. Coloco con mi plegamiento del asiento, mi bastón y todo el material. Asa, dejé una carpa hermosa que midió por lo menos 25 centímetros. Entonces la traje toda suavemente en el banco, lo puse en un cubo de agua y nos fotografié él. Aquí uno no está lejos de Marsella, una cree siempre que exageras. Después de que dijera a él: “- Van mis hermosos, van, e entendías la lección, hein, que I no está reexaminado más en la esquina, y después prestas la atención, allí tienes otros pescadores más lejos.” La di apenas al agua que se deslizó cerca a cualquier velocidad para ensamblar las profundidades del agua. Por lo tanto, volví, feliz de este domingo tan hermoso.

Canut

Petite mise au point



Je l'ai souvent dit et ne m'en cache pas, je ne suis pas beaucoup allé à l'école. Mes parents voyageaient en caravane, se déplaçaient, nous changions souvent d'endroit et ce n'est qu'épisodiquement que je fréquentais l'école. Ce que j'ai appris, c'est surtout à l'école de la vie aux côtés de mon père et ma famille.
Parfois, je reçois des mails qui s'interrogent sur l'auteur du blog sachant que je ne sais pas trop lire ni écrire.
Alors, il était une fois.....
"Ma route a croisé une personne qui sait traduire en mots mes sentiments, mes émotions, quelqu'un qui me comprend et est d'une grande patience avec moi. Depuis cette rencontre, j'ai découvert beaucoup de choses, des musiques nouvelles, des poètes, des auteurs, des peintres.... Elle me renvoie une image de moi qui me redonne confiance et qui me permet de développer et d'enrichir ma sensibilité. C'est avec une grande générosité et honneteté intellectuelle qu'elle m'aide à faire ce blog et lui insuffler l'esprit qui m'anime. Je suis heureux de savoir que beaucoup d'entre vous apprécient et comprennent cet esprit de liberté et de partage. Même s'il y a de l'insouciance et de l'idéalisme dans ce blog, c'est une partie de moi-même (je ne raconte pas toutes les farces et blagues que je fais, ça viendra plus tard et j'adore ça).
Je ne suis pas à l'aise dans les conversations et cela m'ennuie rapidement. Mon expression à moi, c'est la musique, le chant, l'improvisation, la peinture, tout ce que je peux manuellement créer, transformer. Je traverse la vie sans m'attacher aux biens matériels, fils du vent je suis, fils du vent je reste. Je sème autour de moi ma musique et ma bonne humeur (tracassière parfois mais pour en rire)et je les offre au public, aux gens de passage, à mes amis.
Il me manque les mots, elle me les apporte, vous les transmets. Elle me lit tous les messsages sans exception et je lui donne les réponses que je veux vous adresser.
Ce blog est un cadeau qu'elle me fait pour m'adresser à vous, faire passer ma sensibilité, vous faire découvrir une partie de l'âme gitane, vous faire partager des émotions,des instants de bonheur et communiquer avec toutes les nationalités au monde. J'en suis heureux et ce blog tient maintenant une grande place dans ma vie. De savoir qu'il y a tant de gens qui l'aiment, qui sont animés de tant de chaleur humaine et d'amour est un bonheur sans nom. Quand je joue sur scène, la lumière des projecteurs empêche de lire les émotions qui passent sur les visages. Par l'intermédiaire de ce blog je sais maintenant ce que ressentent les gens. C'est du bonheur que vous m'apportez en me l'écrivant.
Donc, il n'y a pas de mystère sur l'auteur du blog : c'est le mien avec la participation de celle qui le traduit pour nous.
Quand je dis que c'est mon blog, je pense aussi que c'est le vôtre car c'est chacun et chacune d'entre vous qui le faites vivre. J'espère que nous cheminerons longtemps ensemble pour apporter de la joie et du bonheur autour de nous. Si chacun y met un peu du sien, on peut rendre le monde plus heureux. N'est-ce-pas ?

Canut



I often said it and does not hide me, I did not go much to the school. My parents travelled by caravan, moved, we often changed place and it is only episodically that I attended the school. What I learned, it is especially at the school of the life at the sides of my father and my family.
Sometimes, I receive emails which wonder about the author of the blog knowing that I cannot too much read nor to write.
Then, it was once .....
“My road crossed a person who can translate into words my feelings, my emotions, somebody who understands to me and is of a great patience with me. Since this meeting, I discovered many things, the new musics, the poets, the authors, the painters…. She returns me an image of me which gives again me confidence and which enables me to develop and to enrich my sensitivity. This is with a great generosity and intellectual honesty that she helps me to make this blog and to insufflate the spirit to him which animates me. I am happy of knowing that much among you appreciates and understand this spirit of freedom and share. Even if there are unconcern and idealism in this blog, it is part of myself (I do not tell all the jokes and jokes which I make, that will come later and I like that). I am not at ease in the conversations and that annoys me quickly. My expression, this is the music, the song, the improvisation, painting, all that I can manually create, to transform. I cross the life without me to attach to the tangible properties, son of the wind I am, son of the wind I stay. I sow around me my music and my good mood (troublesome sometimes but to laugh at it) and I offer them to the public, with people of passage, my friends. I miss the words, she brings them to me, you transmit them. She reads me all the messsages without exception and I give her the answers which I want to address to you. This blog is a gift that she makes me to be addressed to you, to make pass my sensitivity, to make you discover part of the heart gipsy, to make you share emotions, moments of happiness and to communicate with all nationalities in the world. I am happy and this blog now holds a great place in my life. Of knowknowing that there are so many people who like it, which is animated of such an amount of human heat and of love is a happiness without name. When I play on stage, the light of the projectors prevents from reading the emotions which pass on the faces. Via this blog I now know what people feel. It is happiness which you bring to me while writing it to me. Therefore, there is no mystery on the author of the blog: it is mine with the participation of that which translates it for us. When I say that it is my blog, I also think that it is yours because it is each one and each one among you who make it live. I hope that we will walk on a long time together to bring joy and happiness around us. If each one puts at it a little his, one can make the world happier. Isn't it?
Canut

Lo dije y no me oculto a menudo, yo no fui mucho a la escuela. Mis padres viajaron en caravana, movida, cambiamos a menudo el lugar y es solamente por episodio que atendí a la escuela. Qué aprendí, está especialmente en la escuela de la vida en los lados de mi padre y de mi familia.
A veces, recibo los email que se preguntan sobre el autor del blog que sabe que no puedo demasiado leer ni escribir.
Entonces, erase una vez.....
“mi camino cruzó a persona que puede traducir a palabras mis sensaciones, mis emociones, alguien que entiende a mí y está una vez de una gran paciencia con mí. Desde esta encuentro, descubrí muchas cosas, musicas nuevas, los poetas, los autores, los pintores…. Me vuelve una imagen de mí cuál me da otra vez confianza y cuál me permite desarrollar y enriquecer mi sensibilidad. Está con una gran generosidad y una honradez intelectual que me ayuda a hacer este blog y al insufflate el espiritu él cuál me anima. Soy feliz de saber que muchos aprecian y entiende este espiritu de la libertad y del reparto. Aunque hay despreocupado y idealismo en este blog, es parte de me (no cuento todas las bromas y bromas cuál hago, que vendrá más adelante y adoro eso). No estoy en la facilidad en las conversaciones y eso me molesta rápidamente. Mi expresión, es la música, la canción, la improvisación, pintura, toda que pueda crear manualmente, a transformar. Cruzo la vida sin mí para unir a las cosas materiales, hijo del viento soy, hijo del viento permanezco. Siembro alrededor de mí mi música y mi buen humor (molesto a veces pero reírse de él) y yo las ofrecemos al público, con la gente del paso, a mis amigos. Falto las palabras, ella me las traigo, tú las transmito. Me lee todos los mesajes sin la excepción y doy las respuestas que deseo tratarte. Este blog es un regalo que me hace que se tratará tú, para hacer paso mi sensibilidad, para hacer que descubres a parte del gitano del corazón, para hacerte las emociones de la parte, momentos de la felicidad y para comunicarse con todas las nacionalidades en el mundo. Soy feliz y este blog ahora lleva a cabo un gran lugar en mi vida. De saber que hay tan a mucha gente que como él, que se anima de tal una cantidad de calor humano y de amor es una felicidad que no puedo decir. Cuando juego en escena, la luz de los proyectores previene de leer las emociones que pasan encendido las caras. Vía este blog ahora sé lo que se siente la gente. Es la felicidad que me traes mientras que me la escribe. Por lo tanto, no hay misterio en el autor del blog: es el mío con la participación de ella que la traduzca para nosotros. Cuando digo que es mi blog, también pienso que es el tuyo porque es cada uno y cada uno entre ti que lo haga vivir. Espero que caminemos en un de largo plazo juntos para traer alegría y felicidad alrededor de nosotros. Si cada uno pone en él poco el suyo, uno puede hacer el mundo más feliz. ¿No es?
Canut

mardi, avril 17, 2007

Como siento yo

Dans cette vidéo, je retrouve mon père, les temps anciens, mes racines. Mon frère Nicolas chante. Le groupe enregistre dans les Cévennes (sud de la France). Beaucoup de photos de Lucien Clergue défilent sur la musique. Mon père est présent. A tous il a offert ses chants, inconnus ou célèbres, peu lui importait, il le faisait avec la même générosité.
C'est vrai, je suis, nous sommes gitans. Dans notre communauté, nous pensons que nous sommes de passage, nous n'avons pas de pays car la Terre appartient à tout le monde et nous sommes des voyageurs sur cette planète. Nous transportons nos musiques, nos traditions, notre culture à travers le monde. Quand vous voyez mon Père José Reyes, vous comprenez que c'est de l'humanité qu'il transmet à tous. J'aimerais que chacun puisse la recevoir comme il nous l'a offerte : sincèrement et simplement.
Canut

In this video, I find my father, old times, my roots. My brother Nicolas sings. The group records in the Cevennes (southern of France). Many photographs of Lucien Clergue ravel on the music.
My father is present. For All he offered his songs, unknown or famous, no imported to him, he did it with same generosity. It is true, I am, we are gipsies. In our community, we think that we are of passage, we don't have country because the Earth belongs to everyone and we are travellers on this planet. We transport our musics, our traditions, our culture throughout the world.
When you see my Father Jose Reyes, you understand that it is of humanity that he transmits to all. I would like that each one can receive it like he offered it to us: sincerely and simply.
Canut


En este vídeo, encuentro a mi padre, viejas épocas, mis raíces. Mi hermano Nicolas canta. el grupo graba en Cevennes (meridional de Francia). Muchas fotografías de Lucien Clergue enmarañan en la música.
Mi padre está presente. Para todos él ofreció sus canciones, desconocido o famoso, ningún importado le, él lo hizo con la misma generosidad.
Es verdad, yo soy, nosotros somos gitanos. En nuestra comunidad, pensamos que estamos de paso, nosotros no tenemos país porque la tierra pertenece a cada uno y somos viajeros en este planeta. Transportamos nuestro musics, nuestras tradiciones, nuestra cultura a través del mundo.
Cuando ves a mi padre Jose Reyes, entiendes que es de humanidad que él transmite a todos. Quisiera que cada uno pueda recibirla como él nos la ofreció: sinceramente y simplemente.
Canut



dimanche, avril 15, 2007

Encore un grand merci à Benardine

Ma réponse à vos questions et commentaires : je chante pour vous "La Montana"

Réponse à vos messages

Bonjour à toutes et tous,
ça fait du bien de vous retrouver. Ces temps, j'ai été et suis toujours très occupé mais chaque jour je lis vos messages. Je n'ai pas toujours le temps d'y répondre mais c'est du direct alors forcément, il me faut être disponible pour vous saluer. Aujourd'hui, c'est pour vous et chacun aura sa réponse dans les commentaires. Qu'est-ce que c'est bon de savoir que vous êtes là.
Amitiés
Canut



hello,
I'm very happy to find you. These times, I was and am always very buzzy but each day I read your messages. I do not have enough time to answer but "live" one then inevitably, it is necessary for me to be available to greet you. Today, it is for you and each one will have its answer in the comments. What it is good to know that you are there.
Friendships
Canut


Ola,
eso hecha del buen hallazgo ustedes. Ahora, soy muy ocupado pero cada día que leí sus mensajes. No tengo siempre tiempo para contestar pero es "el directo" entonces inevitable, él es necesario yo a estar disponible para saludar todos. Hoy, está para ustedes y cada uno tendrá su respuesta en los comentarios. Cuál es bueno saber que estáis allí.
Amistades
Canut

vendredi, avril 06, 2007

One love





Dans la nature toutes les couleurs existent et se déclinent dans des pluriels d'arc-en-ciel. L'être humain est un, quelle que soit sa couleur : seule compte son âme et l'amour qu'il porte en lui et transmet aux autres. Cette chanson de Bob Marley me le rappelle.
Amitiés à tous
Canut

In nature all the colors exist and are declined in plurals of rainbow. The human being is one, whatever its color: only its heart counts and the love which it carries in him and transmits to the others. This song of Bob Marley points out it to me. Friendships with all
Canut

En naturaleza todos los colores existen y se declinan en plurales del arco iris. El del ser humano es uno, lo que su color: solamente sus cuentas del corazón y el amor que lo lleva adentro y lo transmite a los otros. Esta canción de Bob Marley lo precisa a mí. Amistades con todos
Canut

jeudi, avril 05, 2007

Merci à -tous

Un décès est venu attrister notre communauté et explique la raison de mon silence. Je tiens cependant à vous remercier toutes et tous pour vos messages. L'esprit qui ressort de vos mots me donne à penser que l'espoir d'un monde meilleur est permis. Continuez à le faire vivre.
Je reviendrai dans quelques temps pour expliquer l'objet de l'association "Le monde de José Reyes" et croyez bien que tous vos commentaires me vont droit au coeur.
Pour l'instant "Me voy caminando, a la montana donde naci...."
Des milliers de fois MERCI

Canut


A death came to sadden our community and explain the reasons of my silence. I however make a point of thanking you all and all for your messages. The spirit which comes out from your words gives rise me to think that the hope of a better world is allowed. Continue to make it live. I will return in a few times to answer to everybody and to explain the object of association “the world of Jose Reyes” and believe well that all your comments speak to my heart.
For this moment : "me voy caminando, a la montana donde naci...."
Thousands THANK YOU

Canut


Una muerte vino entristecer a nuestra comunidad y explica la razón de mi silencio. sin embargo hace un punto de agradecerte todas y todos por sus mensajes. El espiritu que viene hacia fuera de vuestras palabras da se levanta yo para pensar que la esperanza de un mundo mejor está permitida. Continuar haciéndolo viven. Volveré en algunas veces de contestar a todos, explicar el objeto de la asociación “el mundo de Jose Reyes” . Saben que todos vuestros mesajes van a mi corazon directamente. Por el momento "me voy caminando, a la montana......"

Mil gracias

Canut